Aller au contenu principal

Quatre substituts du sucre à la loupe

Les édulcorants présentent-ils un danger pour notre santé ? Le point sur quatre d’entre eux.

La stévia a fait son apparition progressivement dans les rayons des supermarchés. Le produit reste cher et ne fait pas forcément l’unanimité.
La stévia a fait son apparition progressivement dans les rayons des supermarchés. Le produit reste cher et ne fait pas forcément l’unanimité.
© JC Gutner

Le sans-sucre est à la mode. Une journaliste australienne, Sarah Wilson, a fait fortune en 2014 avec son livre « C’est décidé, j’arrête le sucre ! » Plusieurs études scientifiques démontrent en effet que le fructose est toxique pour la santé. Sans aller jusque-là, lorsqu’il y a abus, le sucre peut en effet conduire à des risques d’obésité et aggraver certaines formes de diabètes. Alors, pour réduire sa consommation, on est tenté de le remplacer par un édulcorant. L’industrie agroalimentaire l’a bien compris, elle surfe sur cette tendance et en a fait un outil marketing. La saccharine est le plus ancien substitut du sucre. Elle est sur le marché depuis les années 1920 et a été utilisée pendant la Seconde guerre mondiale, en raison de la pénurie du vrai sucre. C’est cette molécule issue du raisin qui est contenue dans les fameuses Sucrettes, une marque déposée. Ces édulcorants de table ont d’abord été vendus en pharmacie pour les diabétiques, avant d’être proposés aux personnes souhaitant faire un régime. Comme les autres édulcorants, la saccharine a été sujette à controverse. Elle a été déclarée produit dangereux pour la santé aux États-Unis en 1981 avant d’être réhabilitée en 2010, après que les chercheurs n’aient pas trouvé de lien avéré entre la consommation de cette molécule et le développement
d’un cancer.

La suite dans le Réveil Lozère, page 11, édition du 7 janvier 2016, numéro 1341.

Les plus lus

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Dissolution de Gaec : quand les associés ne font plus société

Le nombre de dissolutions de Gaec pour cause de mésentente est en légère augmentation. S’ils font parler, ces cas restent…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière