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PSE : un outil récompensant les pratiques vertueuses pour l’environnement

Malgré un périmètre réduit, les paiements pour services environnementaux (PSE) ouvrent la voie à une rémunération plus juste en valorisant les bonnes pratiques existantes.

Malgré un périmètre réduit, les paiements pour services environnementaux (PSE) ouvrent la voie à une rémunération plus juste en valorisant les bonnes pratiques existantes.
Malgré un périmètre réduit, les paiements pour services environnementaux (PSE) ouvrent la voie à une rémunération plus juste en valorisant les bonnes pratiques existantes.
© Marion Ghibaudo/Illustration

« Faire de l’agriculture une alliée de la biodiversité » : c’était le 24e objectif du plan biodiversité lancé en 2018 par le ministère de la Transition écologique. Pour l’occasion, un nouvel outil était créé : les paiements pour services environnementaux. Plutôt que de demander une énième fois aux exploitants de changer leurs pratiques, les PSE viennent rémunérer et valoriser les pratiques positives existantes. Dès 2019, l’agence de l’eau Adour-Garonne s’est portée volontaire pour développer son propre outil d’évaluation et a mis en place un territoire test en Lozère sur le secteur du Lot-Amont et de la Haute-Truyère. Pour que les agriculteurs soient éligibles, ils ne doivent bénéficier ni des aides à la conversion/maintien en bio ni des mesures agro-environnementales, et d’autre part disposer au moins de la moitié du parcellaire de l’exploitation en zone PSE. C’est le cas du Gaec Cheminades, sur la commune de Lachamp-Ribennes. « On avait reçu un courrier en juillet dernier pour nous dire que nous faisions partie des exploitants éligibles » raconte Pierre Monteil, l’un des trois associés du Gaec. Cette exploitation en bovin et ovin viandes de 250 hectares, qui pratique l’agriculture raisonnée, dispose ainsi de lisière de bois et de prairies naturelles. « 25 ans qu’on travaille comme ça ! » souligne Pierre Monteil. Sauf que désormais, ce travail de préservation offre une compensation financière.

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