Propos « intolérables » d'un agent de l'OFB
Un agent de l'OFB a comparé les agriculteurs à des dealers sur les ondes d'une radio publique ce mercredi 15 janvier, provoquant la colère générale du monde agricole.
Un agent de l'OFB a comparé les agriculteurs à des dealers sur les ondes d'une radio publique ce mercredi 15 janvier, provoquant la colère générale du monde agricole.

La colère est montée d’un cran dans les rangs agricoles après les propos tenus par un agent de l’Office Français de la Biodiversité (OFB), qui a comparé les agriculteurs à des criminels. Cette déclaration, faite sur France Inter, a rapidement suscité l’indignation des représentants du secteur, à commencer par Christian Arvis, président de la FDSEA de la Creuse, qui a dénoncé une comparaison « totalement intolérable ».
Une comparaison inacceptable et choquante
L'agent de l’OFB a établi une comparaison entre les agriculteurs et les dealers. Une analogie qui, pour le président de la FDSEA, Christian Arvis, est « méprisante » et « manque de respect envers ceux qui font vivre nos territoires ». « Il est difficile de comprendre comment un fonctionnaire censé représenter l’État et défendre la biodiversité a pu émettre un jugement aussi péjoratif et dégradant à l’égard d’une profession qui constitue l’un des piliers de l’économie française et de son alimentation. »
Un discours inacceptable pour le président de la FDSEA
Christian Arvis, dans sa réaction, a exprimé son profond mécontentement, soulignant que ces propos sont « inadmissibles ». Pour lui, « il est essentiel de rappeler que les agriculteurs exercent une activité parfaitement légale, loin des activités criminelles comme le trafic de drogue. Une telle comparaison semble ignorer la réalité du terrain, où les agriculteurs s’investissent chaque jour pour nourrir la population, préserver les paysages et maintenir une activité économique sur nos territoires ».
Une demande de suspension des contrôles et d’excuses publiques
Face à cette situation, le Président de la FDSEA de la Creuse, Christian Arvis a demandé à Madame la Préfète, Anne Frackowiak-Jacobs, une suspension totale des contrôles sur les exploitations agricoles creusoises tant que l’agent de l’OFB en question n’aura pas présenté d’excuses publiques. « Cette demande reflète la gravité de l’incident et le besoin urgent de restaurer la confiance entre les agriculteurs et les autorités publiques, ainsi que de réaffirmer le respect dû à tous les acteurs du secteur agricole. »
L’appel à des mesures concrètes
La comparaison avec les dealers est perçue par certains comme symptomatique d’un climat de méfiance et de mépris qui s’est installée.
Outre la suspension des contrôles, Christian Arvis appelle à une action rapide et sérieuse des autorités, demandant que la situation de l’agent en question soit examinée à haut niveau. Pour lui, « des mesures doivent être prises pour garantir le respect dû aux agriculteurs et pour que ce type de discours ne se reproduise plus. Il est désormais plus que jamais urgent de réfléchir à une réforme de l’OFB, afin d’éviter de nouvelles dérives et de garantir une véritable coopération entre l'OFB et le monde agricole, pour le bien de nos territoires et de notre pays ! ».