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Prévoir des installations confort et sécurisantes

Quai en sinus, léve-tête portatif, lumières, passage d’homme… Les solutions pour améliorer son confort et sa sécurité au travail sont multiples.

Le lève-tête portatif permet d’immobiliser la tête de l’animal lors d’un traitement. Abordable (entre 150 et 200 €), il ne demande aucune installation particulière.
Le lève-tête portatif permet d’immobiliser la tête de l’animal lors d’un traitement. Abordable (entre 150 et 200 €), il ne demande aucune installation particulière.
© E. Teissandier

« Vous devez vous donner l’obligation de vous faciliter la vie. Vous avez le droit de faire la fine bouche  ! » Eliane Teissandier, conseillère bâtiment à l’EDE du Puy-de-Dôme le répète tous les jours à chaque agriculteur qu’elle croise. Le confort au travail n’est pas un caprice ! Adapter son bâtiment et ses outils est essentiel pour préserver à la fois le corps et l’esprit de plusieurs décennies de dur labeur. Des solutions simples, accessibles financièrement et adaptables à tout type de bâtiments existent.

Des extérieurs praticables
Le bien-être au travail passe d’abord par un très bon éclairage. Une grande attention est portée à la luminosité intérieure lors de la construction du bâtiment, de par la configuration (puits de lumière, orientation…) et l’installation des luminaires. En revanche, les extérieurs sont régulièrement oubliés. « Une défaillance importante » facile à rattraper selon Eliane Teissandier. « Un simple éclairage avec un détecteur de présence au-dessus de la porte d’entrée et aux quatre coins du bâtiment suffit à éviter les chutes. Ce type d’installation peut être réalisé par l’agriculteur lui-même et il faut compter environ 10 € pour une petite lampe de ce type. » Toujours à l’extérieur, une dalle de ciment ou des tapis alvéolés à l’entrée du bâtiment limitent l’éternel embourbement voire les glissades. Autre avantage, notamment en laitier, il évite de transporter de la boue dans le bâtiment et surtout dans la laiterie.

 

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1424, du 7 septembre 2017, en page 10.

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