Présidence tchèque du Conseil de l’UE : pesticides et déforestation à l’agenda
Le 1er juillet, la République tchèque prendra le relais de la France à la présidence du Conseil de l’Union européenne. Le pays a déjà dévoilé quelques axes prioritaires comme la révision de la directive sur l’utilisation durable de pesticides, l’étiquetage nutritionnel ou la déforestation importée.
Pesticides, étiquetage, déforestation. Tels sont les grands dossiers agricoles – au-delà de la gestion des conséquences de l’invasion de l’Ukraine par la Russie – que la République tchèque souhaite inscrire parmi ses priorités à la présidence du Conseil de l’UE, à partir du 1er juillet.
Sur les pesticides, après plusieurs reports, la Commission européenne doit présenter le 22 juin sa proposition de révision de la directive européenne sur l’utilisation durable des produits phytosanitaires qui doit permettre de concrétiser l’objectif de réduction de 50 % de l’utilisation et de l’impact des pesticides au sein de l’UE d’ici 2030. Pour Zdenek Nekula, le ministre tchèque de l’Agriculture, cet objectif ne sera pas réalisable dans l’Europe toute entière. Il faudra tenir compte des efforts engagés dans certains États membres qui ont déjà atteint les objectifs et se concentrer dans ceux où l’utilisation est la plus importante, a-t-il indiqué lors d’une rencontre organisée à Bruxelles avec la presse. Ce dossier sera entre les mains des ministres de l’Environnement, mais Zdenek Nekula assure qu’il travaillera en bonne intelligence avec son collègue en charge des discussions pour que les ministres de l’Agriculture aient leur mot à dire.