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« Porter la voix de nos communes et de ses habitants »

Le sénateur Laurent Duplomb s’est installé dans sa permanence, 6 rue Vibert en plein centre du Puy-en-Velay. Deux mois après son élection, il nous parle de sa nouvelle vie.

Le sénateur entouré de ses deux collaboratrices : Christelle Michel et Karine Vincent.
Le sénateur entouré de ses deux collaboratrices : Christelle Michel et Karine Vincent.
© HLP

60 jours après son élection (le 24 novembre), Laurent Duplomb, élu sénateur le 24 septembre dernier, a convié la presse locale dans les locaux de sa permanence, en plein coeur du Puy-en-Velay.  L’occasion pour l’élu de présenter son équipe de trois collaboratrices, dont une demeure à Paris. À son arrivé au Sénat, dans le Palais du Luxembourg, Laurent Duplomb qui, au fil des années,  avait acquis une certaine assurance et des talents d’orateur, avoue avoir ressenti un peu d’appréhension : «Ce qui est frappant en arrivant au Sénat, c’est la multitude des sujets et la complexité des dossiers».

Abandon des mandats
Mais ce qui a été encore plus compliqué pour lui, c’est certainement l’obligation d’abandonner l’ensemble de ses mandats, que ce soit dans le domaine agricole ou communal (en tant que maire de St Paulien) : «Je vis mon métier d’agriculteur avec passion et se dire que je ne suis plus du tout responsable dans l’agriculture, c’est dur ! Pareil pour la mairie, je pars alors que je n’ai pas pu accomplir tout le travail prévu». Quant à ses responsablilités à Sodiaal (président de Sodiaal Massif central), «je vais devoir y mettre un terme en raison d’un manque de temps».
Durant ces 60 jours depuis son élection, Laurent Duplomb a dû procéder à son installation au sein de ses permanences, en Haute-Loire et à Paris, et constituer son équipe de collaborateurs.

Trois collaboratrices
En Haute-Loire, la permanence qui se situe 6 rue Vibert au Puy-en-Velay, est conduite par deux collaboratrices : Karine Vincent, attachée parlementaire et Christelle Michel, suppléante. À Paris,  le sénateur peut compter sur une autre attachée parlementaire en la personne de Barbara Treutenaere ; une collaboratrice qu’il emploi (à mi-temps) et qu’il partage avec le sénateur du Puy-de-Dôme, Jean-Marc Boyer. Dès son arrivée dans l’hémicycle, Laurent Duplomb a immédiatement été sollicité par ses pairs : «J’ai d’abord souhaité intégrer le groupe parlementaire Les Républicains et la commission des affaires économiques. J’ai été nommé rapporteur sur le projet de loi des finances pour 2018 concernant le budget de l’agriculture, la sécurité sociale et sur le budget de l’État. Je fais également parti du groupe de réflexion sur la compétence eau et assainissement». C’est dans le cadre de ces missions, que Laurent Duplomb a déposé un amendement sur le taux de cotisation de l’Assurance maladie des agriculteurs (AMEXA)  (voir notre journal du 23 novembre).
Au Sénat, Laurent Duplomb est le 20e plus jeune sénateur, il est aussi l’un des 20 sénateurs agriculteurs de l’hémicycle (sur ces 20, moins de 10 seraient purement des agriculteurs actifs). Même si dans un premier temps, de par ses compétences, il sera certainement amené à travailler sur les dossiers agricoles, il confie ne pas vouloir passer tout son temps sur ces sujets-là. «Il est aussi important de porter la voix de nos communes et de ses habitants» explique le sénateur qui vient de confier à sa collaboratrice Karine Vincent, la mission d’établir des liens avec les équipes des 258 municipalités et leurs maires.
Laurent Duplomb a tenu à rétablir certaines vérités : «On dit souvent que les parlementaires ne travaillent pas. C’est faux. Au Sénat, un travail énorme est fait, que ce soit par les sénateurs ou les administrateurs du Sénat».
«Au Sénat, règne une vraie bonne ambiance ; il y a un vrai respect mutuel entre nous» ajoute-t-il.

Emploi du temps
Laurent Duplomb passe entre 2 et 4 jours par semaine à Paris. Le reste du temps, il compte poursuivre son activité agricole au sein de son exploitation à St Paulien.
«Je prend plaisir à travailler sur mon exploitation et en plus cela permet de garder les pieds sur terre et de pouvoir continuer à parler d’un métier que je connais et que j’aime».
Pour pallier son absence, Laurent Duplomb et son épouse ont recruté un salarié à temps plein pour assurer une partie du travail sur la ferme.

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