Plans stratégiques de la Pac : neuf États membres en retard
Neuf États membres de l'UE, dont l'Allemagne, n'avaient pas remis le premier janvier leur projet de plan stratégique pour la future Pac. La Commission européenne, qui va entamer le processus d'examen et d'approbation de ces plans, espère recevoir les documents des retardataires « dans les meilleurs délais ».
Seuls dix-huit États membres ont remis en temps et en heure, avant la date limite du premier janvier, leurs projets de plans stratégiques nationaux pour la future Pac à la Commission européenne. Les neuf retardataires sont : l'Allemagne, la Belgique (Flandre et Wallonie), la Bulgarie, la République tchèque, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, la Roumanie et la Slovaquie. Plusieurs d'entre eux avaient déjà prévenu qu'il leur serait difficile de finaliser leur plan dans les temps, compte tenu de l'adoption tardive des actes législatifs secondaires précisant certains détails de mise en oeuvre. « Je remercie les ministres de l'Agriculture et les gouvernements de 18 États membres d'avoir soumis leurs projets dans les délais impartis. La Commission européenne attend maintenant avec impatience la présentation des plans des autres pays dans les meilleurs délais », a simplement réagi le commissaire européen à l'Agriculture Janusz Wojciechowski.
La Commission européenne doit examiner ces projets de plans stratégiques nationaux au cours du premier semestre en vue de les valider, afin qu'ils puissent être mis en application à partir du premier janvier 2023. Elle espère que les neuf retardataires soumettront leurs projets dès que possible afin de laisser suffisamment de temps pour leur évaluation et leur approbation, et ainsi permettre aux « agriculteurs de disposer de tout le temps et des informations nécessaires pour préparer au mieux leurs décisions de production et d'investissement pour 2023 ».