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Viande bovine
Pierre Chevalier : « Encore des combats à gagner »

Pierre Chevalier : « Pour les prochaines décennies, je prédis une forte demande dans le secteur de la viande bovine ».
Pierre Chevalier : « Pour les prochaines décennies, je prédis une forte demande dans le secteur de la viande bovine ».
© La Creuse agricole et rurale

En Vendée, le congrès de la FNB se penchera sur les perspectives d’avenir pour la filière viande bovine. S’interroger sur l’avenir c’est faire le constat que le présent n’est pas satisfaisant…
Pierre Chevalier : Ef­fec­ti­ve­ment, la situation pour les éleveurs de viande bovine n’est pas bonne. Le contexte général est délicat avec une baisse à la fois de la production, de la consommation et de l’export. Les contraintes excessives et la stabilisation des charges à des niveaux élevés plombent les trésoreries des exploitations.
La chute des cours au second semestre 2013 est venue enrayer la dynamique de progression qui s’était enfin instaurée depuis deux ans. Les revenus des éleveurs demeurent en conséquence stationnaires, au plus bas niveau de l’agriculture.

 

La revalorisation des prix paraît essentielle. Quels leviers souhaitez-vous actionner pour la générer ?
P.C. : Il est clair que sans revalorisation des prix significative, le phénomène d’érosion de la production va inéluctablement s’accélérer. Au niveau de la Fédération nationale bovine, nous estimons qu’il serait suicidaire de condamner une production qui a de nombreux atouts et qui, phénomène plutôt rare en temps de crise, a des perspectives de développement. Pour nous, le redressement du secteur passe par une stratégie plus active d’exportation vers le marché mondial ; un rétablissement de la demande intérieure qui nécessite de restaurer une pleine confiance envers nos produits et notre filière ; une politique incitative d’investissements pour permettre à la production de s’adapter et de se moderniser et enfin par le développement d’un modèle de relations économiques fondé notamment sur la contractualisation et une meilleure gestion collective.

 

[...]

La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 31 janvier 2014.

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