Pari réussi pour le job dating agri/agro
Bilan positif pour le premier job dating organisé par la FNSEA Nouvelle-Aquitaine et ses partenaires au Salon de l'agriculture de Bordeaux. En parallèle de cette rencontre, les partenaires ont mis en lumière les difficultés de recrutement du secteur.
Le stand de la FNSEA Nouvelle-Aquitaine au SANA était très fréquenté mercredi 16 mai. Cinq entreprises et près d'une quarantaine de candidats s'étaient inscrits en ligne pour le job dating agri/agro organisé par FNSEA, l'Apecita, l'Anefa, l'Aria et l'Ifria de Nouvelle-Aquitaine. Dès le matin, les candidats ont été accueillis pour une présentation des entreprises et des postes disponibles. Un coaching a ensuite permis aux candidats de préparer leur entretien, d'apprendre à se mettre en valeur et de reprendre confiance en eux. L'après-midi, les Vignobles Joubert, Fleury Michon, l'Ifria, Terres du Sud et Cavia ont reçu les candidats pour des entretiens de 7 minutes. À la fin de la journée, recruteurs et candidats étaient unanimement satisfaits. Idem pour les organisateurs. « Nous devons multiplier ces opérations sur tout le territoire », souligne Véronique Hucault, déléguée générale de l'Aria Nouvelle-Aquitaine. « Et nous devons les coupler avec des présentations des métiers du secteur agricole dans les établissements de formation » ajoute Arnaud Tachon, président de la Commission emploi formation de la FNSEA Nouvelle-Aquitaine. En effet, agriculture et agroalimentaire cherchent à recruter dans la région mais ne trouvent pas assez de bras. « Cette année, nous avons environ 8 000 postes à pourvoir mais la moitié seulement trouveront preneurs, reprend Véronique Hucault. Comme l'agriculture, l'agroalimentaire souffre d'un déficit d'image. Il est important de faire connaître nos métiers et de mettre en scène la technicité de l'agroalimentaire ». La réforme de la formation professionnelle et de l'apprentissage ne devrait pas faciliter leur tâche. La fermeture programmée de nombreux CFA qui entraînerait un recul de l'offre de formation locale fait en effet craindre une perte globale de compétences.