Autonomie fourragère
Osez la luzerne
Autonomie fourragère
Six agriculteurs cultivateurs de luzerne de l'est du Puy-de-Dôme, viennent d'accueillir une centaine de visiteurs. Ils ont montré que la luzerne, est un bon outil d'autonomie fourragère.
Osez la luzerne, certains l'ont fait !
Gaec du Puy Rayat à Manglieu. M. Chouvy : "la luzerne il faut s'en occuper comme une jeune mariée".
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Auvergne Agricole
Gaec Moissaing Moranne à Chameane : la conduite en bio a intéressé grand nombre d'agriculteurs.
Gaec Roiron à Saint Just : la volonté d'un éleveur de montagne de cultiver la luzerne.
Osez la luzerne, certains l'ont fait !
Depuis plus d'un an, les responsables professionnels des Pra Livradois-Forez et Dore Bois Noirs veulent montrer l'intérêt de développer l'herbe sur ces zones, notamment grâce à la culture de la luzerne. Ils ont travaillé sur ce sujet avec l'aide de leurs équipes techniques, et ont conclu : quoi de plus parlant que d'aller voir comment font certains sur le terrain ? Début juillet, des visites d'exploitations ont donc été organisées, en collaboration avec l'Ede et le service Productions Fourragères de la Chambre d'Agriculture.La luzerne, c'est possible
Pendant 3 jours, des agriculteurs, dont plusieurs jeunes, sont venus à la pêche aux infos. "Ils ont pu capter les astuces que chacun utilise pour mener à bien cette culture, constater qu'avec un peu de technique et de savoir faire, il est tout à fait possible et même souhaitable, de cultiver la luzerne sur nos sols granitique légers." Thierry Roche, animateur de la Petite Région Agricole Livradois-Forez se félicite que nombre de visiteurs soient repartis en disant : cette culture m'intéresse grandement ! "Sécuriser et renforcer l'autonomie fourragère dans un contexte de récolte difficile comme cette année (froid + sécheresse), est une des priorités affichées par les Pra de l'Est du Puy-de-Dôme qui vont continuer sur cette lancée.
Les techniques de récolte pour éviter les pertes, au vu du nombre de questions posées en la matière, devraient prochainement être développées. Car la luzerne en règle générale, est fauchée pour l'ensilage et l'enrubannage. En effet, de l'avis général, "elle n'est pas facile à faner, sans un bon savoir faire, une bonne technique."Démonstrations grandeur nature
"Les agriculteurs ont eu entre eux des échanges sur la façon de récolter, le matériel le plus adapté pour semer, les problèmes à la levée…" Stéphane Violleau ingénieur Fourrages à la Chambre d'Agriculture du Puy-de-Dôme, souligne toute l'attention montrée par les visiteurs "car ils ont vu des parcelles de luzerne grandeur nature, cultivées par des agriculteurs dans des sols semblables aux leurs. D'autant plus qu'au moment de ces rencontres début juillet, c'était un peu grillé tout autour !"
Certains ont découvert, d'autres redécouvert l'intérêt de cette culture, notamment en période de sécheresse. "Quand on parle luzerne aux éleveur, ils l'associent en majorité au dactyle. Ce qui est dans une bonne logique. En effet cette association permet de profiter des avantages de la luzerne tout en gardant la possibilité de pâturer à l'automne."
Depuis plus d'un an, les responsables professionnels des Pra Livradois-Forez et Dore Bois Noirs veulent montrer l'intérêt de développer l'herbe sur ces zones, notamment grâce à la culture de la luzerne. Ils ont travaillé sur ce sujet avec l'aide de leurs équipes techniques, et ont conclu : quoi de plus parlant que d'aller voir comment font certains sur le terrain ? Début juillet, des visites d'exploitations ont donc été organisées, en collaboration avec l'Ede et le service Productions Fourragères de la Chambre d'Agriculture.La luzerne, c'est possible
Pendant 3 jours, des agriculteurs, dont plusieurs jeunes, sont venus à la pêche aux infos. "Ils ont pu capter les astuces que chacun utilise pour mener à bien cette culture, constater qu'avec un peu de technique et de savoir faire, il est tout à fait possible et même souhaitable, de cultiver la luzerne sur nos sols granitique légers." Thierry Roche, animateur de la Petite Région Agricole Livradois-Forez se félicite que nombre de visiteurs soient repartis en disant : cette culture m'intéresse grandement ! "Sécuriser et renforcer l'autonomie fourragère dans un contexte de récolte difficile comme cette année (froid + sécheresse), est une des priorités affichées par les Pra de l'Est du Puy-de-Dôme qui vont continuer sur cette lancée.
Les techniques de récolte pour éviter les pertes, au vu du nombre de questions posées en la matière, devraient prochainement être développées. Car la luzerne en règle générale, est fauchée pour l'ensilage et l'enrubannage. En effet, de l'avis général, "elle n'est pas facile à faner, sans un bon savoir faire, une bonne technique."Démonstrations grandeur nature
"Les agriculteurs ont eu entre eux des échanges sur la façon de récolter, le matériel le plus adapté pour semer, les problèmes à la levée…" Stéphane Violleau ingénieur Fourrages à la Chambre d'Agriculture du Puy-de-Dôme, souligne toute l'attention montrée par les visiteurs "car ils ont vu des parcelles de luzerne grandeur nature, cultivées par des agriculteurs dans des sols semblables aux leurs. D'autant plus qu'au moment de ces rencontres début juillet, c'était un peu grillé tout autour !"
Certains ont découvert, d'autres redécouvert l'intérêt de cette culture, notamment en période de sécheresse. "Quand on parle luzerne aux éleveur, ils l'associent en majorité au dactyle. Ce qui est dans une bonne logique. En effet cette association permet de profiter des avantages de la luzerne tout en gardant la possibilité de pâturer à l'automne."