OFB et agriculture : un dialogue présent et indispensable
En Auvergne-Rhône-Alpes, l’Office français pour la biodiversité (OFB) et la profession agricole ont des contacts réguliers. Un dialogue indispensable pour permettre une meilleure compréhension réciproque et ainsi faciliter les contrôles. Si les agriculteurs ne s’opposent pas à ces derniers, ils demandent davantage de bienveillance et de transparence. Découverte de l’envers du décor.
C’est indéniable. Les agriculteurs sont parmi les premiers acteurs de la biodiversité. La nature est leur outil de travail et, comme tout un chacun, ils œuvrent chaque jour pour et se doivent de la respecter. Alors, face à cet enjeu de taille, des échanges réguliers avec l’Office français de la biodiversité (OFB) sont indispensables. « L’agriculture entretient des liens étroits avec la faune et la flore et occupe en France plus de 50 % du territoire. Les pratiques agricoles ont donc une influence très forte sur la préservation de la biodiversité. Dans ce contexte, c’est important pour l’OFB de communiquer régulièrement avec la profession agricole sur ses missions de police de l’environnement, mais aussi sur les projets ou visions croisées des enjeux agricoles et environnementaux, pour accompagner le développement de modèles ou de pratiques agricoles favorables à la biodiversité », explique Jacques Dumez, directeur de l’OFB Auvergne-Rhône-Alpes (Aura). En Aura, des rencontres entre l’Office et la profession agricole se tiennent régulièrement dans le cadre notamment des réunions régionales et départementales « et parfois sur le terrain avec une thématique précise comme l’irrigation gravitaire, les retenues d’eau, les haies… », note le directeur régional de l’OFB. « Ces rencontres permettent d’échanger sur les bilans de contrôles et d’évoquer les sujets de travail à porter en commun pour une meilleure compréhension de la réglementation environnementale (haies, zones humides, prélèvements d’eau …) », poursuit Jacques Dumez.