Nuit d'enfer sur le plateau Bortoit !
C’est dans la nuit de jeudi à vendredi 12 juillet, vers une heure du matin, qu’un violent orage de grêle et de vent s’est acharné pendant une vingtaine de minutes sur les communes de Sarroux-Saint-Julien, Monestier-Port-Dieu mais aussi Thalamy, Sérandon et Roche-Le-Peyroux. Plus d'une trentaine d'exploitations sont déjà recensées. Le bilan est lourd, toiture dévastée, matériel agricole et routier abîmé, prairies et céréales, et maraîchage en partie détruits.
C’est dans la nuit de jeudi à vendredi 12 juillet, vers une heure du matin, qu’un violent orage de grêle et de vent s’est acharné pendant une vingtaine de minutes sur les communes de Sarroux-Saint-Julien, Monestier-Port-Dieu mais aussi Thalamy, Sérandon et Roche-Le-Peyroux. Plus d'une trentaine d'exploitations sont déjà recensées. Le bilan est lourd, toiture dévastée, matériel agricole et routier abîmé, prairies et céréales, et maraîchage en partie détruits.
Une entraide qui s'organise
Les agriculteurs riverains se sont immédiatement organisés avec les services du SDIS et du Département pour dégager les routes et permettre les interventions d'urgence.
Les représentant de la FDSEA, des JA ainsi que la chambre d'agriculture ont alerté aux premières heures les services de l'État sur la situation de la zone. Le Président de la Chambre d'Agriculture s'est rendu sur place le vendredi et le samedi pour constater les dégâts et apporter son soutien aux riverains.
Mardi, le préfet a rencontré les élus des communes touchées. Avec le Président de la Chambre d’Agriculture Daniel Couderc, ils se sont rendus sur place dans deux fermes particulièrement impactées pour entamer les démarches nécessaires au retour d'activité.
Des aides pour se relever
Après les premiers recensements des dégâts occasionnés, la FDSEA et les JA obtiennent le lancement de la procédure de reconnaissance de calamités agricoles pour perte de récolte et de fond (pour les clôtures notamment). Il est important que les agriculteurs sinistrés fassent remonter rapidement à leurs assurances les dégâts qu'ils constatent en prenant un maximum de photos des bâtiments, véhicules, engins, animaux et récoltes. D'ores et déjà une demande de prise en charge des cotisations MSA et de dégrèvement partiel voire total de la taxe sur le foncier non bâti a été formulée par la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs de la Corrèze. Les deux syndicats sont en recherche de financements pour prendre en charge l'embauche de main-d’œuvre pour la remise en état des clôtures et l'utilisation d'engins de terrassement.
À situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle, ainsi, le nettoyage des fossés et l'enlèvement d'embâcles dans les cours d'eau pourront se faire sur simple déclaration par mail à la DDT. La préfecture prévoit d'ailleurs un allègement réglementaire et administratif pour les exploitations touchées.
Les agents de la DDT et de la Chambre d’agriculture assureront un premier « tour de plaines » à partir de la fin de semaine afin de faire un premier relevé de situation. La FDSEA étudie la possibilité d'organiser localement pour les exploitations sinistrées une opération de solidarité fourrages. "L'important c'est de ne laisser personne sur le carreau, on reste à l'écoute de toutes les situations" assure Emmanuel Lissajoux, Président du syndicat.