Nouvel élan pour la maison de la pêche à Villefort
Depuis le 1er février 2024, la maison de la pêche de Villefort a un nouveau gérant, Grégory Broquerie. Passionné de pêche et de sports pleine-nature, il souhaite dynamiser la structure.
Depuis le 1er février 2024, la maison de la pêche de Villefort a un nouveau gérant, Grégory Broquerie. Passionné de pêche et de sports pleine-nature, il souhaite dynamiser la structure.
Pour Grégory Broquerie, reprendre cette structure ouverte il y a quinze ans, est « un pari un peu fou », mais qu’il est prêt à tenir. Ayant grandi à Villefort, il a très jeune plongé dans le monde de la pêche. « Les anciens de Villefort m’ont pris sous leur aile, et m’ont transmis leur passion », sourit le jeune gérant. Une passion qui continue de l’habiter, lui qui pratique « plutôt le no-kill, en rivières et ruisseaux ». Parmi ses autres passions, on retrouve la chasse et la randonnée qu’il pratique dès qu’il en a l’occasion avec ses amis.
« Je voulais travailler pour moi »
S’il a décidé de se lancer dans l’aventure, c’est avant tout parce qu’il voulait travailler pour lui-même. Ayant toujours exercé dans la restauration, ses parents ayant tenu la brasserie le National à Villefort pendant plus de vingt ans, Grégory Broquerie a de qui tenir. « Après les cours, les week-ends, entre midi et deux, j’allais aider mes parents, et c’est un métier que j’aime exercer ». Après plusieurs expériences dans divers restaurants et brasseries dans l’hexagone, il a donc décidé de revenir établir ses pénates en Lozère pour reprendre la maison de la pêche, qui est ouverte du 1er février au 31 octobre, sept jours sur sept, et midi et soir durant tout l’été. « C’est un joli outil de travail », sourit l’intéressé qui compte bien se donner à fond pour faire tourner la structure.
Et propose une carte aux accents locaux pour « que les gens se régalent, c’est ça le principal ». Que le public puisse profiter de la vue, de la nourriture et des activités proposées, donc. Et notamment la pêche, avec la remise en service de quatre barques à la location durant tout l’été. « Cela fait deux ans que cette activité n’était plus proposée ». Elle sera disponible seulement aux détenteurs de la carte de pêche, « parce que nous ne voulons pas créer de concurrence avec la base nautique ou le camping, au contraire, nous voulons travailler ensemble ».
Et parmi les nombreux projets que Grégory Broquerie a pour cette maison de la pêche surplombant le lac de Villefort, « remplacer les quatre barques thermiques par des électriques » sera mis en place dès l’an prochain. Même s’il en garde une, thermique, pour lui, « en cas de problème, pour pouvoir réagir rapidement ». Quant aux autres projets qu’il a en tête, il n’en dira pas plus pour le moment. « Il faudra revenir l’an prochain… », lance-t-il, amusé, en servant les quelques curieux qui se sont déjà aventurés jusque-là. Depuis son ouverture le 1er février, aidé par le beau temps, il a déjà accueilli de nombreuses personnes venues profiter de la vue en toute quiétude.
À la maison de la pêche seront aussi vendus petits articles et permis de pêche. Et pour égayer l’été, un animateur prêté par la fédération de pêche viendra en renfort proposer des activités autour de la pêche trois à quatre jours par semaine. Une reprise en main douce pour une structure qui a de nombreux atouts à offrir. Un lac où il est possible de pêcher truite fario, truite lacustre, truite arc-en-ciel, cristivomer. Avis aux amateurs !
L’ouverture de la pêche se profile sous de bons auspices
Samedi 9 mars est la date attendue par tous les pêcheurs de Lozère : celle de l’ouverture de la pêche en rivières et lacs de première catégorie piscicole (la quasi-totalité des cours d’eau et plans d’eau du département sont classés en première catégorie piscicole, salmonidés dominants). Mais depuis le 10 février, les plus passionnés des pêcheurs peuvent déjà s’adonner à leur loisir préféré en pêchant dans les lacs de Villefort et Naussac. Quant au lac de Charpal, en raison de sa spécificité écologique, il n’ouvrira pour sa part qu’à partir du 25 mai, en no-kill. Si les étangs de Barandon et Bonnecombe pourront, comme à l’habitude, accueillir du public en juillet et août, l’étang de Saint-Léger-du-Malzieu, lui, ne pourra pas ouvrir pour cause d’importants travaux de mise en conformité.
Pour sa part, la réglementation évolue peu en 2024 : fait notable, les dates d’ouverture de la pêche au brochet ont été harmonisées sur la date d’ouverture nationale, qui sera le 27 avril. Quant à la date d’ouverture pour la pêche à la sandre, elle a été calée avec celle du Cantal, puisqu’une partie de la réglementation est partagée entre les deux départements. Enfin, la fédération de pêche rappelle de « bien respecter les dates d’ouverture aux espèces, et les interdictions spécifiques aux lieux où l’on se trouve ». Notamment l’interdiction de marcher dans l’eau pour préserver les frayères.
Au niveau des animations autour de l’activité pêche, la nouvelle équipe dirigeante a souhaité organisé une journée à destination des jeunes souhaitant découvrir la pêche. Le 6 avril, toute la journée, à Mende, la fédération de pêche mettra à disposition cannes et personnel pour faire découvrir la pêche à un public jeune, de huit à seize ans. Une animation imaginée comme un grand jeu de piste pour découvrir la pêche, la réglemente, les nœuds et la construction d’une ligne, les différents appâts, les espèces de poissons, les techniques, mais aussi parler de préservation de la ressource et biodiversité. Une ressource en eau qui semble en meilleur état qu’au sortir de 2023, selon le bulletin d’information des guides de pêche, édité mensuellement, et qui font montre d’un optimisme prudent pour l’ouverture 2024 : « novembre et décembre ont été généreux en précipitations. Au moment de la fraie des truites, les rivières étaient magnifiques. Moins réjouissant, janvier a été beaucoup plus sec ».
Enfin, la nouvelle brochue éditée chaque année par la fédération de pêche est disponible, à la fois en magasin et en ligne. Une édition refondée et allégée pour une information plus claire sur la réglementation, les lieux de pêche, etc.