Vautour
"Nous ne voulons pas l'éradication du vautour, mais sa régulation"
La cohabitation entre l'agriculteur et le vautour repose sur un équilibre pas toujours facile à obtenir, tandis que la population de vautours ne cesse de croître en Lozère. Reportage au Gaec de Hyelzas.
Quelques centaines de mètres carré clôturés et de gros os éparpillés témoignent de l'emplacement d'une placette pour les vautours, sur le causse Méjean. Un lieu somme toute discret, où les éleveurs peuvent apporter leurs brebis mortes, au lieu d'appeler l'équarrisseur. Celle du Gaec de Hyelzas existe depuis une dizaine d'années. "Parfois, on n'a même pas le temps de décharger l'animal que les vautours sont déjà là. On peut facilement en voir arriver 150" raconte Clément Saumade, producteur de lait pour le Fédou. Cette exploitation compte près de 5OO brebis et ne fait appel à l'équarrisseur que deux ou trois fois par an, "pour faire des analyses sanitaires".
À lire dans le Réveil Lozère du jeudi 27 décembre, en page 7.