Aller au contenu principal

Nanga Boussoum en Carladès : une coopération exemplaire

Depuis bientôt dix ans, l’association apporte un soutien dynamique et essentiel au projet de développement du village de Boussoum, au Burkina Faso, avec deux priorités : la scolarisation et la santé.

Des salles de classe refaites grâce aux dons, mécénats, sponsors... du Cantal.
Des salles de classe refaites grâce aux dons, mécénats, sponsors... du Cantal.
© DR

Dans les contes burkinabés, c’est une certitude, Francine Laporte incarnerait le personnage du bon génie, celui qui offre un avenir meilleur et l’espoir aux villageois. Dans la réalité, cette dynamique retraitée, épaulée par les membres de l’association Nanga Boussoum, née à Polminhac, a rien de moins que contribué à révolutionner le quotidien d’un millier d’enfants et de toute la communauté rurale de ce « village » de 4 000 âmes du nord-ouest du Burkina Faso. Son premier voyage, en 2011, dans ce pays – classé 185e sur 188 au regard de son PIB – va être un choc pour l’ancienne institutrice de Polminhac : « J’ai découvert la réalité des choses : une analphabétisation intense, beaucoup d’enfants non scolarisés, un dispensaire sans électricité où l’on accouchait les femmes à la lampe frontale… » De retour en France, Francine Laporte, qui avait débuté une correspondance scolaire avec l’école de Boussoum, décide de ne plus rester simple spectatrice et crée avec des parents d’élèves l’association qui a accueilli ces derniers jours Édouard Zerbo, le maire de Tougan, la commune urbaine dont dépend Boussoum. Cet inspecteur des impôts préside par ailleurs l’association regroupant 47 communes de la région de la Boucle de Mouhoun. « Une pointure », confie son hôte Francine, qui lui a permis de rencontrer ces derniers jours de nombreux interlocuteurs : élus locaux, homologues de l’Agglo d’Aurillac, inspectrice d’Académie, commissaire de Police… Entre la Cantalienne et le haut responsable burkinabé, c’est une admiration réciproque qui prévaut.

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1504, du 4 avril 2019, en page 16.

Les plus lus

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

nombreuses personnes autour d'un robot de traite.
Robot et pâturage : mission possible !

Le robot de traite ne rime pas forcément avec stabulation intégrale. À Vic-sur-Cère, éleveurs et techniciens ont partagé…

Des messieurs qui tiennent une affiche
Lafeuillade-en-Vézie : la fête du bœuf de Pâques s’enrichit du jeu du “juste poids”

Il y aura du nouveau pour cette 14e édition de la fête du bœuf de Pâques dimanche 30 mars à Lafeuillade-en-Vézie : les…

trois éleveurs et leurs trois vaches respectivement de races brune, montbéliarde et prim'holstein.
Qui sont les Miss laitières 2025 du Cantal ?

L’épreuve départementale, organisée cette année à Saint-Mamet, récompense des éleveurs laitiers chevronnés, issus de tout le…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Dissolution de Gaec : quand les associés ne font plus société

Le nombre de dissolutions de Gaec pour cause de mésentente est en légère augmentation. S’ils font parler, ces cas restent…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière