Monter au salon, une consécration pour les passionnés de génétique
Habitué des concours départementaux et régionaux, le Gaec Combes de Rouziers amène pour la première fois une montbéliarde au Salon international de l’agriculture.

“Uctane”, vache montbéliarde de 3 ans, avec ses éleveurs Claude, Pascal et Cédric Combes.
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L'Union du Cantal
Conduire une de leurs vaches au salon est vécu... comme une revanche sur le destin. Après un premier abattage total de leur cheptel dans les années 90 pour cause de brucellose, le Gaec Elevage Combes de Rouziers a subi une nouvelle épreuve en 2002. Cette fois c’est l’ESB qui frappe une de leur bête. Tout est à refaire. Tout ou presque. Trois velles ont été épargnées, dont une remportera trois ans plus tard un premier prix de section au Sommet de l’élevage. C’est dire la difficulté à retrouver un troupeau d’une qualité génétique homogène de ce niveau. Pour leurs fils Pascal et Cédric, Claude et Annie Combes ont continué de se battre ; ils n’ont pas lésiné sur les nouveaux achats ; très vite, leurs animaux se distinguent de nouveau. Ainsi, “Uctane”, la vache de 3 ans et demi amenée cette année à Paris est née chez eux, issue de la première génération après la reconstitution du cheptel.
35 montbéliardes à Paris
“Paris ? C’est la passion qui nous y amène”, estime Claude. “Et puis là-bas, nous représenterons le Cantal et même l’Auvergne”, souligne Pascal. En effet, sur 35 places réservées à la race, trois seulement sont retenues pour la région, dont deux pour le Cantal (élevage Cussac d’Alleuze et celui du Gaec Combes) et une attribuée à un élevage de Haute-Loire. Une sacrée responsabilité partagée entre l’animal sélectionné et... l’éleveur. “Tu as intérêt à être bon”, plaisantent Cédric et Claude qui resteront travailler à la ferme à l’attention de Pascal qui conduira seul “Uctane” au concours de dimanche. Chacun se prend à rêver que la vache chouchoutée ramènera un prix. Une fierté. Surtout vis à vis du travail de sélection accompli. Pour une reconnaissance nationale aussi. “Lorsqu’un animal est lauréat ne serait-ce qu’à Cournon, dans la semaine qui suit, il y a de la demande en génisses”, confie la famille Combes.
Le Gaec en deux mots
Le Gaec Elevage Combes a été créé en novembre 2003, lorsque Pascal, fils de Claude et Annie, s’est installé à leurs côtés. Cédric, un autre fils installé l’année dernière, a rejoint la société, portant la référence laitière à 380 000 litres. La structure compte donc quatre associés qui élèvent 45 vaches laitières à 8 300 litres par vache (32,5 TP et 39,5 TB). Le Gaec dispose d’une SAU de 76 ha répartie sur les communes de Rouziers et Parlan et d’un atelier de veaux de boucherie.
35 montbéliardes à Paris
“Paris ? C’est la passion qui nous y amène”, estime Claude. “Et puis là-bas, nous représenterons le Cantal et même l’Auvergne”, souligne Pascal. En effet, sur 35 places réservées à la race, trois seulement sont retenues pour la région, dont deux pour le Cantal (élevage Cussac d’Alleuze et celui du Gaec Combes) et une attribuée à un élevage de Haute-Loire. Une sacrée responsabilité partagée entre l’animal sélectionné et... l’éleveur. “Tu as intérêt à être bon”, plaisantent Cédric et Claude qui resteront travailler à la ferme à l’attention de Pascal qui conduira seul “Uctane” au concours de dimanche. Chacun se prend à rêver que la vache chouchoutée ramènera un prix. Une fierté. Surtout vis à vis du travail de sélection accompli. Pour une reconnaissance nationale aussi. “Lorsqu’un animal est lauréat ne serait-ce qu’à Cournon, dans la semaine qui suit, il y a de la demande en génisses”, confie la famille Combes.
Le Gaec en deux mots
Le Gaec Elevage Combes a été créé en novembre 2003, lorsque Pascal, fils de Claude et Annie, s’est installé à leurs côtés. Cédric, un autre fils installé l’année dernière, a rejoint la société, portant la référence laitière à 380 000 litres. La structure compte donc quatre associés qui élèvent 45 vaches laitières à 8 300 litres par vache (32,5 TP et 39,5 TB). Le Gaec dispose d’une SAU de 76 ha répartie sur les communes de Rouziers et Parlan et d’un atelier de veaux de boucherie.