Aller au contenu principal

Mathias Vivier, agriculteur à Beaulon : « Plus de méteil et de pâturage tournant »

Ils sont producteurs et conduisent leurs exploitations en agriculture biologique. Ils témoignent sur leurs expériences et évoquent les systèmes qu’ils ont mis en place pour tendre vers l’autonomie fourragère.

Installé depuis novembre 2016, en agriculture biologique, au domaine des Pindons, situé sur la commune de Beaulon, Mathias Vivier est éleveur charolais avec 55 vêlages pour une production de veaux rosés et de génisses de trois ans et demi ainsi que quelques bœufs. L’exploitation s’étend sur une SAU de 135 hectares dont huit à quinze hectares sont dédiés à la culture de méteils à destination du troupeau et un peu de blé pour la vente. À ses côtés, il fait appel à un apprenti pour l’aider dans les tâches quotidiennes.

Avez-vous atteint une certaine autonomie fourragère ?
Mathias Vivier : De façon globale oui. J’achète simplement un peu de luzerne mais sinon le reste est exclusivement produit sur la ferme.

Avec les sécheresses de ces dernières années, avez-vous fait évoluer votre système ?
M. V : Oui, j’ai récolté moins de fourrages mais j’ai chargé un peu moins à l’hectare. Cependant, j’ai réussi à produire sur place sans avoir besoin d’acheter du foin à l’extérieur. Simplement, j’ai acheté un peu de paille pour la litière mais aussi en direction de l’alimentation animale.

À l’avenir, que comptez-vous développer ?
M. V : Je souhaite développer le méteil fourrager en enrubannage et en grains pour assurer un peu plus l’autonomie et également renouveler mes parcelles en herbe. Depuis que je suis installé j’ai développé le pâturage tournant. D’année en année j’augmente le nombre de parcelles.

Des projets pour l’avenir de votre exploitation et de votre production ?
M. V : Oui, je souhaiterais finir l’ensemble de mes bêtes, moins faire de veaux, et plus de bœufs et de génisses. Si cela est possible, dans les cinq ans qui viennent.

Les plus lus

Un cheval comtois et ses deux propriétaires
La race comtoise, le dada de Gilles Bonnet et Stéphanie Chauvet

Maïka du Chausse, pouliche de 3 ans, née en Haute-Loire et élevée à Arpajon-sur-Cère, va concourir pour la première fois au…

Salon de l'agriculture : Qui sont les champions du concours charolais ?

Le Concours Général Agricole qui réunissait le gratin de la race bovine charolaise s’est déroulé, le dimanche 23 février…

Sammie, le défi textile ambitieux de la traileuse cantalienne Noémie Goyer

À tout juste 25 ans, Noémie Goyer, enfant de la Châtaigneraie, est non seulement une spécialiste confirmée du running et du…

vaches laitières dans un bâtiment d'élevage qui mangent du foin.
Pourquoi et comment mieux valoriser la matière grasse du lait ?

Face à une conjoncture laitière complètement chamboulée depuis dix ans, les laiteries sont désormais en quête de gras. Quelle…

Une pharmacienne, devant sa pharmacie.
Du quiproquo au coup de foudre : parcours singulier d’une pharmacienne en milieu rural

Le parcours de Margaux Degrelle est celui d’une femme audacieuse, qui transforme les imprévus  en opportunités. Elle a su…

quatre personnes. Une pose des étiquettes
Produits sous scellés pour le SIA

Avant qu’ils ne prennent la route du Salon international de l’agriculture, 126 produits de 
26 entreprises ont été…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière