Maintenir une production laitière par des élevages productifs et rentables
Après Codélia et avant le GDS, les responsables du syndicat de Contrôle Laitier ont procédé, devant une salle pleine, à l’assemblée générale de leur structure, lors des assemblées générales communes, le 20 mars dernier à St Germain Laprade.

«La réorientation de crédits annoncée dans le cadre du bilan de santé de la PAC doit donner une bouffée d’oxygène à notre département… Mais ne nous y trompons pas, malgré ces aides supplémentaires, c’est bien par des élevages productifs et rentables que nous allons maintenir une production laitière et conserver une collecte assez dense sur le territoire. Pour cela, nous devons produire le quota départemental et faire le maximum pour conserver nos outils de transformation» a indiqué le président Bernard Chalendard dans son rapport moral.
Ce dernier a ensuite évoqué les évolutions que le syndicat est en train de traverser ; après l’agrément (imposé par la nouvelle loi sur l’élevage) qu’il vient de recevoir pour 5 années, le syndicat doit à présent faire une séparation claire entre le contrôle de performances et l’activité de conseil, aussi bien dans l’offre de service que dans la facturation.
La génomique impose une réflexion
L’arrivée de la génomique amène les responsables du Contrôle Laitier à réfléchir sur l’évolution des missions de leur syndicat. Certes les besoins en collecte de données sur les femelles pour le testage sur descendance seront beaucoup moins importants, «mais je suis convaincu que la génomique doit nous permettre d’aller beaucoup plus loin sur la sélection de nouveaux critères tels que la composition fine du lait et des données sanitaires» note Bernard Chalendard. «Le contrôle laitier souhaite maintenir une oeuvre collective pour que les éleveurs maîtrisent la génétique demain», une remarque qui remporte le consensus des 3 structures (GDS, Codélia et Contrôle Laitier).
Bernard Chalendard a évoqué la réflexion conduite par le conseil d’administration en vue de proposer aux adhérents une palette de contrôles à leur plus juste coût. Afin d’apporter le meilleur service à ses adhérents dans le domaine d’activité de conseils, les techniciens suivent des formations supplémentaires et spécifiques.
Réunions par arrondissement dès cet automne
Le président Chalendard a indiqué que les conclusions du travail de réflexion engagé par le syndicat sur le service aux adhérents serait présenté cet automne à l’occasion de réunions par arrondissement.
Le syndicat de contrôle laitier attache beaucoup d’importance aux partenariats avec les autres organismes agricoles départementaux et envisage d’ailleurs de renforcer ses liens que ce soit avec la Chambre d’Agriculture, Codélia ou le GDS. «Nous agissons pour les éleveurs, jouons la complémentarité» a-t-il précisé. C’est aussi pour cette cause commune, l’élevage, que les trois organismes ont décidé cette année de tenir une assemblée générale commune.
En quelques chiffres
- 840 adhérents soit 36% des producteurs
- 35500 vaches laitières, soit 41% du cheptel laitier (+ 2100 vaches)
- Moyenne lait/vache : 6115 kg à 40,2g de TB et 32,2g de TP.
- 41,7 vaches laitières par élevage (+2,5 vaches laitières/2007)
- 8 éleveurs de chèvres (1182 chèvres)