L’urgence d’entretenir une forêt qui sèche pour prévenir des risques d’incendie
Les arbres morts au milieu de massifs forestiers denses représentent un risque accru d’incendies difficiles à maîtriser. Les témoins d’un départ de feu plaident pour un meilleur entretien des bois.
Dans tous les sens du terme, on peut dire qu’ils ont eu chaud. À Leynhac, en Châtaigneraie, au lieu-dit Les Plaines hautes, Philippe Vacher, Raymond Laur, Dominique Bouchery et Sylvain Caumon ne sont pas près d’oublier cette après-midi d’août où la foudre est tombée sur un arbre. « Il y a eu trois départs de feu, car la foudre avait suivi le fil de fer sur une trentaine de mètres », expliquent les témoins, dont la réactivité a permis que l’incendie soit rapidement contenu. Mais surtout, c’est une prise de conscience qui les a vite animés : « Que serait-il advenu si, ce jour-là, la foudre était tombée sur le massif forestier, à seulement quelques dizaines de mètres de là et pratiquement inaccessible ? »
D’autant que, comme partout ailleurs dans le département, les agriculteurs et riverains constatent la multiplication d’arbres secs, dans les haies ou en pleine forêt.