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L’ouverture des marchés de plein vent soumise à conditions

En Lozère, la décision du gouvernement de fermer les marchés de plein vent a un effet important sur la vie des communes et des producteurs. Prise par décret le 23 mars, cette décision oblige les maires à obtenir, au cas par cas, une autorisation auprès de la préfecture.

© Marion Ghibaudo

En Lozère, d’après les chiffres de la Chambre de commerce et d’industrie, 22 communes ont des marchés de plein vent à l’année longue, sans compter les foires et événements particuliers. Ces marchés, pour ceux qui auront demandé et obtenu leur dérogation, ne comporteront que des marchands alimentaires et agricoles.
Selon la préfète Valérie Hatsch, qui indique étudier chaque demande de mairie au cas par car pour les réouvertures, « la configuration en Lozère est particulière. Je pense que ce dispositif est prévu pour des territoires comme le nôtre où l’on n’est pas dans des grands marchés », explique-t-elle.
« Nous avons reçu 16 demandes de maires souhaitant rouvrir leurs marchés », développe la préfète Valérie Hatsch. Chaque commune doit, pour pouvoir entamer les démarches de réouverture, s’assurer de suivre les consignes de sécurité sanitaire. À ce jour, neuf marchés ont été autorisés sur le département, dont Auroux, Florac ou Langogne. « C’est une vraie responsabilité, prise en parfaite concertation avec les maires, de rouvrir ces marchés », souligne la préfète Valérie Hatsch.
« On autorise les marchés et ceux qui ne respectent pas les consignes sanitaires, on les ferme, cela nous paraissait plus logique, » pointe le syndicat des marchés de France qui a considéré la décision du gouvernement très malvenue en période de crise.

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