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L’initiative « 1 000 cafés » fait ses premiers pas

Lancée par le groupe SOS, l’opération « 1 000 cafés » ambitionne de revitaliser les communes rurales en ouvrant ou reprenant des cafés menacés de fermeture. Cinq communes du Massif central ont été retenues.

1 000 cafés pourraient ouvrir ou rouvrir d’ici la fin de l’année.
1 000 cafés pourraient ouvrir ou rouvrir d’ici la fin de l’année.
© DR

Beaulon dans l’Allier, de Culhat dans le Puy-de-Dôme, de la Bauche en Savoie, de Lavaveix-les-Mines dans la Creuse et de Saint-Solve en Corrèze. Dénominateur commun de ces bourgades : elles comptent moins de 3 500 habitants et partagent une volonté de renouer avec un lieu de vie au cœur du village. L’objectif du projet « 1 000 cafés » est en effet de « retisser du lien social face au sentiment d’abandon ressenti par les habitants », explique le président du groupe SOS, Jean-Marc Borello (voir par ailleurs). Cette initiative fait partie des propositions de l’Agenda rural qui ont été retenues par le Gouvernement. À ce titre, elle est soutenue par le ministère de la cohésion des territoires. Selon l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH), aujourd’hui, près de 26 000 communes n’ont plus de bistrots. Pour le groupe SOS, le défi est de résorber la fracture territoriale en faisant revivre le potentiel de chaque commune.

Plus de 500 communes candidates
Et ce, grâce à deux possibilités : reprendre des commerces fermés, faute de repreneur, ou bien, se lancer dans l’aventure en ouvrant un café qui n’existait pas auparavant. Le 12 septembre dernier, un appel à candidatures a été lancé. Aujourd’hui, plus de 550 communes y ont répondu. « Chaque commune peut choisir comment elle souhaite que le groupe SOS investisse le lieu : via un bail emphytéotique, un loyer symbolique… et n’aura ensuite rien à débourser pour la suite du projet », explique le président. Un binôme sera recruté par le groupe SOS, en priorité localement et sera formé pour gérer le lieu. Le projet intégrera également des services de proximité, en fonction des besoins des habitants. Des besoins qui méritent toutefois d’être confrontés à la réalité. En effet, si 8 habitant(e)s sur 10 des communes rurales souhaitent qu’un café s’ouvre sur leur commune, à long terme, la pérennité de ces établissements est conditionnée au fait que ce désir se transforme en acte d’achat. Autrement dit, il ne s’agit pas seulement de réclamer des commerces de proximité, il s’agit surtout de les fréquenter régulièrement.
Pour déposer une candidature, c’est par ici : https://www.1000cafes.org/participez/#lieux

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