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Limousines et cochons au Gaec du Mont-Lozère

À quelques kilomètres au-dessus du Pont-de-Montvert, groins curieux de cochons et têtes placides de limousines accueillent les visiteurs du Gaec du Mont-Lozère, au cœur du pays de l’élevage d’Aubrac.

À quelques kilomètres au-dessus du Pont-de-Montvert, groins curieux de cochons et têtes placides de limousines accueillent les visiteurs du Gaec du Mont-Lozère, au cœur du pays de l’élevage d’Aubrac.
À quelques kilomètres au-dessus du Pont-de-Montvert, groins curieux de cochons et têtes placides de limousines accueillent les visiteurs du Gaec du Mont-Lozère, au cœur du pays de l’élevage d’Aubrac.
© Marion Ghibaudo

Installés depuis le 1er janvier à Villeneuve, Marie Cathebras et Olivier Malachanne se sont lancés hors-cadre familial et ont repris un tiers de la ferme de Jean-Claude Molines, après six mois de parrainage pour Olivier Malachanne auprès de l’ancien exploitant, qui élevait des Aubrac.
Accompagnés de Porky et Châtaigne, leurs deux cochons mascottes, les jeunes agriculteurs se sont lancés dans la vente directe des produits qu’ils transforment eux-mêmes à l’atelier de Florac. Cette première production, ils l’ont d’abord écoulée hors Lozère, sur le département de l’Hérault et des magasins spécialisés, entre autres. « Nous ne voulons pas entrer en concurrence avec ceux qui sont déjà installés en Lozère dans les mêmes productions, c’est pour ça qu’on n’a pas trop cherché de débouchés en Lozère », expliquent les agriculteurs.
Si les parents d’Olivier Malachanne, lozériens, sont agriculteurs, la famille de Marie Cathebras, elle, n’a rien à voir avec le milieu agricole. « J’ai grandi à Nîmes, et j’ai toujours su que je voulais travailler en extérieur », explique l’agricultrice. Après un bac STAV en élevage, Marie Cathebras continue sur un BTS en productions animales à Terre nouvelle… Où elle rencontre Olivier Malachanne.Le début d’une belle histoire qui les mène à cette ferme de Villeneuve où ils posent rêves et valises. Avec une idée fixe : créer une ferme où ils pourraient valoriser leurs propres productions.
Si les limousines ont toujours eu leur place à la ferme, parce que la famille d’Olivier Malachanne en élevait, et « qu’il ne se voyait pas ne pas en avoir », les cochons sont venus à la suite de stages que Marie Cathebras a effectué en Bretagne.

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