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Lieutenant de louveterie, serviteur bénévole de l’État

Véritable bras armé des préfets, les lieutenants de louveterie ont pour objectif la régulation et la destruction d’animaux susceptibles de provoquer des dégâts. Ils sont également consultés sur les sujets ayant trait à la gestion de la faune sauvage.

L’insigne du lieutenant de louveterie.
L’insigne du lieutenant de louveterie.
© Sébastien Joly

Nommé par le préfet, le lieutenant de louveterie exerce des missions de service public en relevant les infractions à la police de la chasse dans la circonscription où il a été nommé. C’est lui qui organise les battues administratives mises en place par arrêté préfectoral ou par les maires des communes.

Une très vieille institution
La louveterie voit le jour sous le règne de Charlemagne, qui souhaitait protéger les habitants et leurs élevages des attaques de loups. La première mention en est faite dans un capitulaire* daté de l’an 813 dans lequel est indiqué que le louvier doit « rendre compte en tout temps, des loups qu’il aura pris, de lui en faire présenter les peaux, de rechercher les portées au mois de mai, d’employer les batteries, les hameçons, les fosses et les chiens pour les détruire ». En 1308, sous Philippe Le Bel, apparaît le titre de louvetier du Roi, véritable symbole de la royauté. Un officier qui, sous l’Ancien Régime, commandait l’équipe du roi pour la chasse au loup. Une fonction supprimée par une ordonnance royale en date du 9 août 1787 mais vite rétablie sous la Révolution Française, puis, réorganisée par Napoléon pour faire face à la recrudescence des populations de loups en France. Un cadre législatif qui a perduré jusqu’au 20e siècle. Ce n’est qu’au cours des années 1970 que le corps des lieutenants de louveterie est profondément réformé pour s’adapter aux pratiques de chasses modernes et surtout, à la chute des populations du loup sur le territoire français.

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