L’herbe reprend son rôle d’aliment
L’analyse fourrage, une technique indispensable à adopter pour raisonner, anticiper et réduire les achats de concentrés.
Matière sèche, matière azotée, cellulose, amidon… L’analyse fourrage passe au crible les récoltes d’herbes de l’exploitation pour en connaître la valeur nutritive. Mais est-ce bien utile ? « Sans les résultats d’analyse, nous aurions besoin de plus d’un mois pour caler notre ration. Avec ces résultats, nous avons une base nous permettant d’ajuster au plus juste les quantités de concentrés. Nous réduisons considérablement le gaspillage. » Damien Chassaing, jeune producteur laitier du Gaec de la Rochette à Isserteaux (63), est un fervent défenseur de ces « examens » fourragers. Il en réalise sur chacun de ses silos d’ensilage d’herbe, quinze jours avant leur ouverture et un autre dix jours plus tard. La valeur azotée et la digestibilité de son fourrage ainsi connues, il adapte ses achats de tourteau de soja et de farine de maïs en conséquence. « Je maîtrise mieux le coût alimentaire de mes 80 vaches laitières. »
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1446, du 8 février 2018, en page 11.