L’Etat dévoile enfin ses projets d’aménagement de la RN 122
Le directeur régional de l’Equipement vient de présenter aux élus une première étude sur les projets d’aménagement de la route nationale 122 entre Le Lioran et Maurs.
Les opérations d’aménagement de la RN 122 envisagées dans les deux APSI et leur coût estimatif (en millions d’euros).
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L'Union du Cantal
Promise fin 2006, elle arrive en retard, mais n’en était que plus attendue : une étude d’avant-projet sommaire d’itinéraire (APSI) portant sur la RN 122 du Lioran jusqu’à Maurs et aux frontières du Lot a été présentée aux élus du département mardi13 mars. Cette étude décrit les travaux que l’Etat envisage de réaliser pour améliorer une voie qui reste la seule route nationale du département au sud du Lioran. Sachant qu’une première APSI concernant le tronçon nord Massiac-Murat était déjà connue et approuvée par le ministère des Transports. Les prochains mois seront mis à profit pour peaufiner cette nouvelle APSI, qui sera ensuite soumise aux élus dont le territoire est concerné par la RN 122, avant d’être validée par le ministère, “probablement en fin d’année”, estime Christian Pitié, directeur régional de l’Equipement. Il restera ensuite à mobiliser des crédits dans le cadre du PDMI (Programme de développement et de modernisation d’itinéraire). Depuis sept ans, la quasi totalité des crédits d’Etat consacrés à la RN 122 avaient été absorbés par le chantier du tunnel du Lioran, qui arrivera à terme cette année. “Si bien que tout le monde était impatient qu’on s’occupe du reste”, remarque le directeur régional.
Aménager la RN 122 au sud du Lioran
L’actuel contrat de plan État-Région permettra encore de financer en 2007 la réalisation d’un giratoire au niveau de Comblat-le-Château, près de Vic-sur-Cère. Puis de lancer une enquête publique en vue de l’aménagement d’un créneau de dépassement au niveau de La Chapelle-d’Alagnon. C’est ensuite le PDMI, dont la durée n’est pas déterminée, qui définira à partir de 2008 les travaux prioritaires à conduire identifiés dans l’APSI et débloquera les crédits nécessaires, en l’occurrence des crédits d’Etat, les collectivités restant libres d’apporter des financements pour accélérer le calendrier des travaux qui sera retenu. Une APSI présentant l’intérêt de permettre aux collectivités de réserver dans leurs documents d’urbanisme les terrains nécessaires aux rectifications de la voie ou aux contournements des bourgs. “Pour nous, la RN 122 constitue clairement l’épine dorsale du Cantal, en reliant l’autoroute A 75 à l’autoroute A20. Nous la traitons comme un itinéraire d’aménagement et de développement du territoire, qui doit permettre de circuler à 90 kilomètres/heure en toute sécurité, sauf sur quelques portions”, résume Christian Pitié.
Contourner les bourgs et agglomérations
La nouvelle APSI prévoit pour l’essentiel de redresser des virages, de créer des créneaux de dépassement, mais surtout de contourner les bourgs et agglomérations. En limite du Lot d’abord, l’étude envisage de rectifier les virages des Aurières, puis de dévier Maurs et Saint-Etienne de Maurs par l’est. Deux opérations que les élus souhaitent apparemment mener en priorité, et pour lesquelles les études pourraient être lancées dès cette année, concerneront ensuite le contournement des bourgs de Sansac-de-Marmiesse (par le nord) et de Polminhac (probablement par le sud, un aménagement de la traversée de l’agglomération étant évoqué en attendant). Entre ces deux bourgs, l’étude envisage la création d’un itinéraire de contournement de l’agglomération d’Aurillac en utilisant pour partie les déviations existantes et en créant un tracé neuf en partie ouest. Une déviation de Yolet qui pourrait contourner le bourg par le nord est d’autre part identifiée. La déviation de Vic-sur-Cère semble plus problématique : le bâti existant imposerait en effet une grande déviation (7 à 10 km), mais très coûteuse (plus de 50 millions d’euros) et délicate au vu des contraintes environnementales. Si bien que l’APSI propose de financer une étude préalable et, en attendant, de créer deux sens uniques de circulation dans la ville. Plus au nord, l’APSI préconise la rectification des virages du Pas-de-Cère, la réalisation d’aménagements de sécurité dans le bourg de Saint-Jacques-des-Blats (en attendant de réfléchir à une déviation dont le coût paraît actuellement élevé, de 11 à 14 millions d’euros). Enfin, l’étude envisage le contournement de Murat par le sud. Entre Murat et Massiac, l’APSI déjà approuvée prévoit quant à elle la réalisation de sept créneaux de dépassement, trois aménagements de carrefours, et trois opérations ponctuelles de sécurité.
Aménager la RN 122 au sud du Lioran
L’actuel contrat de plan État-Région permettra encore de financer en 2007 la réalisation d’un giratoire au niveau de Comblat-le-Château, près de Vic-sur-Cère. Puis de lancer une enquête publique en vue de l’aménagement d’un créneau de dépassement au niveau de La Chapelle-d’Alagnon. C’est ensuite le PDMI, dont la durée n’est pas déterminée, qui définira à partir de 2008 les travaux prioritaires à conduire identifiés dans l’APSI et débloquera les crédits nécessaires, en l’occurrence des crédits d’Etat, les collectivités restant libres d’apporter des financements pour accélérer le calendrier des travaux qui sera retenu. Une APSI présentant l’intérêt de permettre aux collectivités de réserver dans leurs documents d’urbanisme les terrains nécessaires aux rectifications de la voie ou aux contournements des bourgs. “Pour nous, la RN 122 constitue clairement l’épine dorsale du Cantal, en reliant l’autoroute A 75 à l’autoroute A20. Nous la traitons comme un itinéraire d’aménagement et de développement du territoire, qui doit permettre de circuler à 90 kilomètres/heure en toute sécurité, sauf sur quelques portions”, résume Christian Pitié.
Contourner les bourgs et agglomérations
La nouvelle APSI prévoit pour l’essentiel de redresser des virages, de créer des créneaux de dépassement, mais surtout de contourner les bourgs et agglomérations. En limite du Lot d’abord, l’étude envisage de rectifier les virages des Aurières, puis de dévier Maurs et Saint-Etienne de Maurs par l’est. Deux opérations que les élus souhaitent apparemment mener en priorité, et pour lesquelles les études pourraient être lancées dès cette année, concerneront ensuite le contournement des bourgs de Sansac-de-Marmiesse (par le nord) et de Polminhac (probablement par le sud, un aménagement de la traversée de l’agglomération étant évoqué en attendant). Entre ces deux bourgs, l’étude envisage la création d’un itinéraire de contournement de l’agglomération d’Aurillac en utilisant pour partie les déviations existantes et en créant un tracé neuf en partie ouest. Une déviation de Yolet qui pourrait contourner le bourg par le nord est d’autre part identifiée. La déviation de Vic-sur-Cère semble plus problématique : le bâti existant imposerait en effet une grande déviation (7 à 10 km), mais très coûteuse (plus de 50 millions d’euros) et délicate au vu des contraintes environnementales. Si bien que l’APSI propose de financer une étude préalable et, en attendant, de créer deux sens uniques de circulation dans la ville. Plus au nord, l’APSI préconise la rectification des virages du Pas-de-Cère, la réalisation d’aménagements de sécurité dans le bourg de Saint-Jacques-des-Blats (en attendant de réfléchir à une déviation dont le coût paraît actuellement élevé, de 11 à 14 millions d’euros). Enfin, l’étude envisage le contournement de Murat par le sud. Entre Murat et Massiac, l’APSI déjà approuvée prévoit quant à elle la réalisation de sept créneaux de dépassement, trois aménagements de carrefours, et trois opérations ponctuelles de sécurité.