Les vétérinaires s'engagent aussi dans la lutte contre la BVD
Dans la lutte contre le BVD, tous les organismes sanitaires ont leur mot à dire : le GDS, bien sûr, maître d'oeuvre de la mise en place du plan ; mais aussi le groupement technique vétérinaire (GTV), qui fait partie de la gouvernance sanitaire. Entretien avec Olivier Segura, vétérinaire à Marvejols et président du GTV Lozère et vice-président du bureau Occitanie.
« Nous visons tous le même but », explique Olivier Segura, « l'élimination de la BVD dans les élevages ». Le GTV, qui a une vocation technique, a aussi son mot à dire sur les décisions sanitaires prises aux différents échelons : national, régional, départemental.
De nombreux acteurs sont impliqués dans ce plan, et le GTV s'assure que les vétérinaires soient entendus, comme partenaires à part entière. « Au niveau du GTV, nous avons mis en place un groupe de travail dédié à la BVD, pour faire des propositions concrètes dans cette lutte », détaille le vétérinaire de Marvejols.
« Le vétérinaire est en première ligne dans ce plan, il est un intervenant de la lutte à part entière, et nous tenons à ce qu'ils aient leur mot à dire », souligne Olivier Segura. Prélèvements, contrôles, prophylaxies... Toutes ces étapes devraient être effectuées par le vétérinaire, rappelle le président du GTV Lozère. « Les vétérinaires doivent être partie prenante de la prise de décision, notamment au niveau de la vaccination, et c'est ce sur quoi nous travaillons », souligne le vétérinaire.
Quant à la vaccination vis-à-vis du BVD, le GTV restera attentif aux décisions prises sur le sujet : « nous souhaitons que la décision de vacciner ou non un élevage dans lequel la BVD circule au vu des résultats d'analyses des bouclages auriculaires soit prise avec le vétérinaire de l'élevage concerné et pas seulement par les GDS ».