Les tendances de population du cerf se maintiennent en Lozère
Comme chaque année à la fin du mois de septembre, la fédération de chasse de Lozère a organisé des soirées d’écoute du brame. Malgré le temps incertain, douze soirées ont pu être conduites sur le département.
Plus de 600 participants ont répondu présent à la demande de la fédération de chasse de Lozère pour écouter le brame du cerf. Si la méthode de recensement ne fournit qu’une estimation minimale de la population de cerfs bramant en Lozère, elle permet de dégager des tendances de population sur les territoires de chasse.
« Ça a été une année compliquée, c’est rare d’avoir des conditions météo aussi mauvaises », a expliqué Christophe Rieutort, responsable des services techniques à la fédération départementale de chasse de Lozère.
Les premiers résultats sur les six massifs (Aubrac, Margeride, Charpal, Truyère, Haut-Allier, Gardille-Chassezac) suivis depuis les années 2000 (date de la mise en place du protocole) montrent « qu’il n’y a pas d’inquiétude sur cette espèce, et pas non plus de surpopulation dans les zones suivies », détaille Christophe Rieutort.
Les données du massif de Charpal et celui de la Margeride ont été les plus affectés par les mauvaises conditions météo, qui se sont invitées aux soirées d’écoute du brame. Les données seront donc invalidées pour ces deux zones, puisque plus de 20 % d’écart entre les deux comptages ont été constatés. Cependant, les données recueillies sur le terrain permettent d’évaluer que la population de cerfs reste stable sur ces deux territoires.
Ces soirées d’écoute, qui se déroulent chaque année la dernière quinzaine du mois de septembre, ont un objectif de « transparence et d’objectiver les débats sur les populations de cerf », souligne Christophe Rieutort.