Les producteurs devant les grandes surfaces
La FDSEA maintient la pression auprès des centrales d’achat et géants de la distribution en informant les consommateurs. Objectif : défendre les prix à la production.

Pas une action “coup de poing”, mais une opération de communication auprès des consommateurs.
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L'Union du Cantal
L’écart se creuse entre le prix du lait payé aux producteurs et celui affiché dans les rayons des super et hypermarchés. C’est ce que dénonce une nouvelle fois la FDSEA -relevés de prix à l’appui- en organisant des manifestations sur chacun des arrondissements. Une délégation de la section laitière, soutenue par les Jeunes agriculteurs du Cantal, a posé des affiches dans un hypermarché, distribué des tracts et demandé à la clientèle de signer une pétition de solidarité. “Derrière les fromages, les yaourts, les bouteilles de lait, le beurre et la crème que vous achetez en rayon, il y a des fermes, des hommes et des femmes qui traient en moyenne 35 vaches deux fois par jour, 365 jours par an”, ont argumenté les manifestants.
Baisse du prix à la production, stabilité à la consommation
Sur un tract, un graphique met en évidence un prix du lait payé au producteur en baisse sensible sur ces cinq dernières années et un prix en rayon pratiquement stable sur la même période. “A qui profite la différence ?”, peut-on lire un peu plus loin sur les affiches apposées sur les portes d’entrée du magasin. “L’aide laitière ne profite pas aux producteurs mais... à la GMS”, affirme Chantal Cor, présidente de la section laitière de la FDSEA. Elle défend l’idée que -puisque le prix du lait est public- les grands groupes de distribution qui appliquent cette baisse réclament à leurs fournisseurs une ristourne équivalente ; efforts que les industriels et coopératives doivent donc répercuter auprès du premier maillon de la filière : le producteur.
Ne pas baisser la garde
A l’heure où le marché du lait semble se relever un peu, Chantal Cor considère qu’il ne faut pas baisser la garde. D’autant que les index nationaux seront prochainement en discussion. Un moment déterminant pour l’année à venir. De son côté, la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) accepte de lutter aux côtés des entreprises contre la pression exercée par la distribution. “À condition qu’il y ait un retour de plus-value”, s’empresse d’ajouter Chantal Cor. Cette opération, déclinaison d’un mot d’ordre national lancé par la FNPL, n’est qu’une étape d’une mobilisation qui devrait durer au moins jusqu’au 15 décembre.
Baisse du prix à la production, stabilité à la consommation
Sur un tract, un graphique met en évidence un prix du lait payé au producteur en baisse sensible sur ces cinq dernières années et un prix en rayon pratiquement stable sur la même période. “A qui profite la différence ?”, peut-on lire un peu plus loin sur les affiches apposées sur les portes d’entrée du magasin. “L’aide laitière ne profite pas aux producteurs mais... à la GMS”, affirme Chantal Cor, présidente de la section laitière de la FDSEA. Elle défend l’idée que -puisque le prix du lait est public- les grands groupes de distribution qui appliquent cette baisse réclament à leurs fournisseurs une ristourne équivalente ; efforts que les industriels et coopératives doivent donc répercuter auprès du premier maillon de la filière : le producteur.
Ne pas baisser la garde
A l’heure où le marché du lait semble se relever un peu, Chantal Cor considère qu’il ne faut pas baisser la garde. D’autant que les index nationaux seront prochainement en discussion. Un moment déterminant pour l’année à venir. De son côté, la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) accepte de lutter aux côtés des entreprises contre la pression exercée par la distribution. “À condition qu’il y ait un retour de plus-value”, s’empresse d’ajouter Chantal Cor. Cette opération, déclinaison d’un mot d’ordre national lancé par la FNPL, n’est qu’une étape d’une mobilisation qui devrait durer au moins jusqu’au 15 décembre.