Les présidents d’ateliers prennent leur mission au sérieux
Le ministère de l’Agriculture a rendu publique la liste des présidents des ateliers le 3 août. Une liste qui n’a pas fait l’unanimité. Pour autant, les présidents des ateliers souhaitent se mettre dans une posture d’écoute et de négociation afin de faire émerger des consensus et des idées.
Olivier Allain, agriculteur et vice-président du conseil régional de Bretagne et Célia de Lavergne, députée La République en Marche de la Drôme, sont les deux coordinateurs des États généraux de l’alimentation nommés respectivement les 28 et 31 août par Stéphane Travers. Agriculteur et conseiller d’Emmanuel Macron sur les questions agricoles pendant sa campagne, Olivier Allain peut être perçu comme un « contrepoids » face aux très controversés présidents de certains ateliers, notamment ceux de l’atelier 5 : « Rendre les prix d’achat des produits agricoles plus rémunérateurs pour les agriculteurs ». François Eyraud, directeur général Produits frais chez Danone et Serge Papin, PDG de Système U, sont loin d’avoir fait l’unanimité. Sans remettre en cause « la probité des personnes nommées », la Fédération nationale des producteurs de lait s’interrogeait, le 4 août, sur la capacité d’« une multinationale de l’agroalimentaire » et de « la grande distribution » à « résoudre le problème de la rémunération des agriculteurs ». Et cela d’autant plus que « la distribution et l’industrie agroalimentaire se livrent une guerre économique sans merci et se renvoient la balle quant à leur responsabilité dans l’appauvrissement du maillon de la production agricole ».
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1424, du 7 septembre 2017, en page 7.