La gestion des litières
Les litières : une source de contamination à maîtriser
La gestion des litières
Pour chaque élevage, la connaissance du niveau potentiel de risques détermine les précautions adéquates d’utilisation pour une prévention sanitaire raisonnée.
De nombreux agents pathogènes responsables de maladies infectieuses ou parasitaires sont présents dans les secrétions ou les déjections animales, fécales ou autres. Les fumiers sont concernés par cette situation et demandent donc la mise en place de précautions particulières lors de leur gestion.
Une population bactérienne conséquente, une présence virale persistante, quelques parasites de stabulation particulièrement résistants
Les litières concentrent en premier lieu les bactéries responsables des diarrhées, excrétées avec les fèces. De plus, les eaux fœtales, les sécrétions utérines et vaginales, les placentas peuvent contenir en grandes quantités les agents responsables des avortements et des infections génitales des ruminants. Enfin, des bactéries responsables de diverses infections cutanées, podales, ombilicales, rénales peuvent être évacuées vers les effluents avec les suppurations, l’urine et divers excrétats. A l’exception des formes sporulées, la durée des risques engendrés va de quelques jours à quelques mois. Les virus persistent plusieurs mois dans les déjections à des concentrations élevées. Ils ne sont que faiblement touchés par les fermentations et par l’élévation de température. Quelques maladies virales animales peuvent être occasionnellement transmises par les effluents d’élevage comme les gastro-entérites dûes aux coronavirus ou rotavirus. Quelques parasites assurent leur recyclage par les bouses en stabulation, c’est le cas des coccidies et cryptosporidies ou des ascaris et strongyloïdes.
[...]
La suite est à lire dans La Creuse agricole en date du vendredi 11 mars.
Une population bactérienne conséquente, une présence virale persistante, quelques parasites de stabulation particulièrement résistants
Les litières concentrent en premier lieu les bactéries responsables des diarrhées, excrétées avec les fèces. De plus, les eaux fœtales, les sécrétions utérines et vaginales, les placentas peuvent contenir en grandes quantités les agents responsables des avortements et des infections génitales des ruminants. Enfin, des bactéries responsables de diverses infections cutanées, podales, ombilicales, rénales peuvent être évacuées vers les effluents avec les suppurations, l’urine et divers excrétats. A l’exception des formes sporulées, la durée des risques engendrés va de quelques jours à quelques mois. Les virus persistent plusieurs mois dans les déjections à des concentrations élevées. Ils ne sont que faiblement touchés par les fermentations et par l’élévation de température. Quelques maladies virales animales peuvent être occasionnellement transmises par les effluents d’élevage comme les gastro-entérites dûes aux coronavirus ou rotavirus. Quelques parasites assurent leur recyclage par les bouses en stabulation, c’est le cas des coccidies et cryptosporidies ou des ascaris et strongyloïdes.
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La suite est à lire dans La Creuse agricole en date du vendredi 11 mars.