Les guides de pêche pour accompagner la pratique
Créée en 1997, la compagnie des guides de pêche de Lozère est l'une des premières associations de guides à s'être créée sur le territoire national.
Composée de guides de pêche professionnels et diplômés d'état, engagés dans une démarche qualité, prêts à partager leurs connaissances des techniques de pêche et de la Lozère, ces derniers sont tous diplômés d'État. En 2022, l'association compte treize guides de pêche adhérents, deux co-présidents Sébastien Cabane et Stéphane Faudon, dont l'un siège au conseil d'administration de la fédération de pêche en tant que conseiller technique, « avec voix consultative ».
Par ailleurs, la compagnie participe chaque année à plusieurs salons et festivals pour promouvoir la destination pêche en Lozère. Elle met également en place des animations pour faire découvrir les techniques de pêche dites « sportives » et sensibiliser le public à la protection des milieux aquatiques. S'il existe une saine concurrence entre les guides de pêche, l'association insiste surtout sur l'entraide apportée à ses membres, puisque les uns et les autres « n'hésitent pas à recommander les collègues si on ne peut pas répondre à la demande ».
Sur le volet animation, par exemple, les guides proposent des activités ludiques pour découvrir la pêche, que ce soit en famille ou entre amis. « Nous accueillons plus de 400 personnes par an, qu'ils soient locaux ou touristes, en veillant prioritairement à leur sécurité », détaille Alexandre Burtin, administrateur au sein de la compagnie des guides de pêche, et chargé de mission Animations pêche et environnement. Et pour s'assurer que l'activité pêche se passe dans de bonnes conditions, les groupes sont constitués de six personnes maximum. Les guides proposent de nombreux parcours, dont la pratique en no-kill, notamment pour « apporter des techniques aux pêcheurs, qu'ils soient aguerris ou débutants ». « Nous évoluons dans un milieu privilégié, mais il faut y faire attention », souligne le chargé de mission, qui pointe cette année une reproduction plus tardive. Une conséquence, sans doute, de la sécheresse 2022. « Les alevins ne seront pas autonomes au moment de l'ouverture et resteront cachés dans les graviers. Marcher dans l'eau sur les gravières peut provoquer de la mortalité » détaille la compagnie des guides de pêche.