Aller au contenu principal

Les groupements pastoraux souhaitent que leurs partenaires signent une charte

Jeudi 12 janvier, à la Salle-Prunet, les agriculteurs ovins regroupés dans des groupements pastoraux du Gard et de la Lozère ont présenté une charte à leurs partenaires. « Nous ne sommes pas assez écoutés », a pointé la présidente Christine Gros, pour expliquer cette initiative.

Jeudi 12 janvier, à la Salle-Prunet, les agriculteurs ovins regroupés dans des groupements pastoraux du Gard et de la Lozère ont présenté une charte à leurs partenaires. « Nous ne sommes pas assez écoutés », a pointé la présidente Christine Gros, pour expliquer cette initiative.
Jeudi 12 janvier, à la Salle-Prunet, les agriculteurs ovins regroupés dans des groupements pastoraux du Gard et de la Lozère ont présenté une charte à leurs partenaires. « Nous ne sommes pas assez écoutés », a pointé la présidente Christine Gros, pour expliquer cette initiative.
© Marion Ghibaudo

« Tout le monde se sert de notre travail », mais ils ont l’impression d’être considérés comme « la dernière roue du carrosse ». Un sentiment qui a poussé les groupements pastoraux du Gard et de la Lozère à travailler sur une « charte des éleveurs pastoraux », qui, ils espèrent, sera rapidement signée par tous leurs partenaires. Parmi ces derniers, se trouve le Parc National des Cévennes (PNC), la fédération de chasse, le département de la Lozère, etc. Une charte qui engage les partenaires « à mieux écouter les demandes des premiers garants du maintien de la biodiversité et de l’entretien des grands espaces ouverts sur le territoire du Bien Unesco causses et Cévennes ».
Cette après-midi de présentation, à laquelle ont pris part des représentants du PNC, de l’Entente, et le sous-préfet de Lozère basé à Florac, David Ursulet, a permis des échanges soutenus entre les différents acteurs. Œuvrant à la préservation de ce patrimoine inscrit auprès de l’Unesco depuis 2011, les éleveurs ont souvent l’impression d’être noyés sous le travail administratif et les règles absurdes, et de ne plus pouvoir exercer leurs métiers d’éleveurs. « Cette charte a pour objet de présenter et de rappeler les usages et les droits des bergers et des éleveurs du territoire des causses et Cévennes, dans l’objectif de les porter à la connaissance de tous afin qu’ils soient mieux pris en considération et mieux respectés par l’ensemble des acteurs du territoire », a détaillé Christine Gros.

Les plus lus

Alexandre Mirman dans sa bergerie
Installer une cuisine à la ferme, un investissement à réfléchir

Alexandre Mirman, éleveur de brebis laitières au Massegros, en a installé une en 2016. Presque dix ans plus tard, le bilan est…

Portrait de Marion Andrieu
Dakar, Marion, déesse de la piste ?

Vingt ans après son père, la Murataise Marion Andrieu participera au Dakar 2025, en course, à bord d’un camion d’assistance…

Carte d'attribution des ATM ruminants au 1er janvier 2025 en Creuse.
Équarrissage : du nouveau en Creuse

Changement d’opérateur de collecte sur une partie de la Creuse à partir du 1er janvier 2025

Pourquoi “Les Égarés” pourraient bien mener Léo Pons au sommet ?

Un court métrage professionnel est en préparation dans le Cantal. Le réalisateur Léo Pons ne s’entoure, désormais, que de…

La résistance de la Sopa a payé

En conflit depuis 2022 avec son actionnaire - et concurrent - la Saria, la société d’équarrissage du Cantal sort gagnante de…

Les candidats aux élections Chambre d'agriculture partent à la rencontre des agriculteurs dans les cantons.
Les candidats FDSEA et JA à la rencontre des agriculteurs

Depuis le 18 décembre et jusqu’à fin janvier, les candidats de la liste « JA FDSEA : Vous accompagner pour une agriculture…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière