Les grandes surfaces jouent cet été la carte des produits du Cantal
Référencés peut-être trop discrètement tout au long de l’année dans une multitude de rayons, les produits de terroir s’affichent sous un projecteur commun.
Les surfaces de vente cantaliennes se félicitent d’une opération de ce type qui, pour la première fois, ne se déroule pas hors du département.
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R. S.-A.
La nuit du 17 au 18 juillet était particulièrement agitée dans certaines grandes surfaces du département. Des producteurs locaux et le personnel des supermarchés mettaient en place des “espaces Cantal”. Une idée de la mission agroalimentaire (Maac) pour valoriser les produits artisanaux et fermiers sur leurs lieux de productions. Mercredi matin, quinze grands magasins ont ouvert leurs portes avec l’ensemble des produits cantaliens déjà référencés, regroupés en un seul lieu. “C’est ainsi qu’on titille les sens”, sourit François-Xavier Montil, chargé de la Maac. “Un comportement d’achat est soit décidé, soit spontané ; pour la première fois, le Cantal se positionne en achat spontané. Des stands, traités comme une épicerie fine, se dégage une impression de haut de gamme”, affirme-t-il.Un achat spontané
La cible, c’est une clientèle touristique familiale qui ne veut pas quitter le département sans repartir avec un souvenir gastronomique dans la gibecière. Des touristes qui entendent bien retrouver chez eux les saveurs du Cantal et... les faire partager. Cette opération permet en outre de mieux identifier les produits locaux sous une bannière commune “Cantal-Auvergne” et, du même coup, d’asseoir la notoriété ce que l’on appelle désormais communément la marque rouge(1). Les deux plus puissantes surfaces de vente bénéficient d’un matériel de présentation particulier pour une mise en valeur encore plus attractive. Des stands comprenant du mobilier aux couleurs du Cantal ont été spécialement commandés pour un investissement de deux fois 4 000 euros, mais qui fait mouche. Joseph Chauvet, directeur du centre Leclerc d’Aurillac, le confirme. Il a accordé à cette opération plus de 100 m2 sur une surface totale de vente de 2 200 m2. Il relève déjà les premiers résultats ; le tiercé gagnant est selon lui, la charcuterie d’abord, puis les fromages, devant le rayon des liquides (vins, jus, liqueurs). Mais la stratégie de ce magasin est bien de travailler tout au long de l’année, comme il le fait déjà, avec une cinquantaine de producteurs locaux, du petit Gaec aux plus gros ateliers de transformation. “Si les entreprises locales réussissent, cela nous permet de garder un département dynamique, dont ma propre entreprise a besoin”, résume M. Chauvet. Vraisemblablement, ces installations resteront en place jusqu’à la fin du festival de théâtre de rue d’Aurillac, qui sonne souvent la fin de la saison touristique. Cette valorisation permet aussi de capter l’attention d’un public autochtone qui oublie qu’à côté de chez lui on fabrique des produits de qualité. Une piste pour orienter les prochaines réflexions de la Maac qui compte sur cette action pour tirer de nouvelles conclusions.
La cible, c’est une clientèle touristique familiale qui ne veut pas quitter le département sans repartir avec un souvenir gastronomique dans la gibecière. Des touristes qui entendent bien retrouver chez eux les saveurs du Cantal et... les faire partager. Cette opération permet en outre de mieux identifier les produits locaux sous une bannière commune “Cantal-Auvergne” et, du même coup, d’asseoir la notoriété ce que l’on appelle désormais communément la marque rouge(1). Les deux plus puissantes surfaces de vente bénéficient d’un matériel de présentation particulier pour une mise en valeur encore plus attractive. Des stands comprenant du mobilier aux couleurs du Cantal ont été spécialement commandés pour un investissement de deux fois 4 000 euros, mais qui fait mouche. Joseph Chauvet, directeur du centre Leclerc d’Aurillac, le confirme. Il a accordé à cette opération plus de 100 m2 sur une surface totale de vente de 2 200 m2. Il relève déjà les premiers résultats ; le tiercé gagnant est selon lui, la charcuterie d’abord, puis les fromages, devant le rayon des liquides (vins, jus, liqueurs). Mais la stratégie de ce magasin est bien de travailler tout au long de l’année, comme il le fait déjà, avec une cinquantaine de producteurs locaux, du petit Gaec aux plus gros ateliers de transformation. “Si les entreprises locales réussissent, cela nous permet de garder un département dynamique, dont ma propre entreprise a besoin”, résume M. Chauvet. Vraisemblablement, ces installations resteront en place jusqu’à la fin du festival de théâtre de rue d’Aurillac, qui sonne souvent la fin de la saison touristique. Cette valorisation permet aussi de capter l’attention d’un public autochtone qui oublie qu’à côté de chez lui on fabrique des produits de qualité. Une piste pour orienter les prochaines réflexions de la Maac qui compte sur cette action pour tirer de nouvelles conclusions.