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Les fermiers métayers posent le cadre d’une refonte du fermage

Réunie en congrès à Marcy-l’Étoile dans le Rhône, la section nationale des fermiers métayers (SNFM) de la FNSEA a travaillé sur une refonte totale du statut du fermage pour l’adapter aux nouvelles formes de l’agriculture d’aujourd’hui. Une table ronde de grande qualité a permis de faire le tour des enjeux avant que le président, Luc Roland, livre le cadre acceptable par la SNFM d’une réforme du fermage.

Le congrès a donné lieu à plusieurs tables rondes.
Le congrès a donné lieu à plusieurs tables rondes.
© CP

Au premier abord, le sujet du statut du fermage peut apparaître comme un simple sujet technique et complexe. Pourtant, c’est un thème essentiel au regard des nombreux enjeux auxquels il préside. Défini par la loi de 1946, le statut du fermage a été modifié par petites touches par différentes lois agricoles. Aujourd’hui, les acteurs sont unanimes, et le président de la section nationale des fermiers métayers de la FNSEA, Luc Roland, l’admet volontiers : « le statut du fermage semble ne plus correspondre aux attentes ». C’est dans un esprit de refonte générale et globale que Luc Roland, élu il y a un an à la tête de la SNFM, et les membres du conseil d’administration ont travaillé en amont du congrès avec le réseau.
« C’est une section des fermiers unie, qui estime indispensable de recréer un équilibre entre bailleur et fermier, afin d’éviter la disparition d’un dispositif garant de la pérennité de nos exploitations agricoles », a souligné Luc Roland en conclusion du 70e congrès de la SNFM qui s’est tenu à Marcy-l’Étoile dans le Rhône le mercredi 31 janvier et jeudi 1er  février et dont le thème était « Vers un nouveau statut du fermage, plus de sécurité pour le fermier et davantage de liberté pour le bailleur ». Près de 180 adhérents ont planché à huis clos le 31 janvier en groupes de travail pour affiner les propositions. « Les discussions et les propositions sont très intéressantes, souligne Gérard, un agriculteur de la Manche, mais elles décoiffent parfois. »

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1446, du 8 février 2018, en page 3.

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