Les étapes clefs pour des veaux en conditions optimales
Comment adapter son bâtiment pour garantir la bonne santé des veaux ?

« On dit qu’un vêlage est terminé quand le veau a terminé de boire le colostrum ». Stéphane Mille (Institut de l’élevage) a le sens de la formule pour faire comprendre aux éleveurs l’importance capitale des premiers moments de vie après la mise au monde.
Avant le vêlage
La santé des veaux à naître dépend de la santé de la mère. Les derniers mois de gestations sont donc déterminants. « Idéalement, la zone de logement des vaches en gestation ne devrait pas comporter de différences de niveau au sol », explique Cécile Chuzeville (GDS 71) qui préconise de « préférer une aire paillée avec une aire d’exercice ou une aire aillée sans marche ». Des précautions d’usage qui permettront aux vaches de présenter un état corporel correct lors de la phase de préparation au vêlage (trois semaines avant le terme) et d’être indemne de carences et de pathologies chroniques.
Autour du vêlage
Le vêlage et les 48 premières heures de vie sont cruciaux pour toute la carrière qui suivra. Au moment précis de la mise bas, la surveillance doit être optimale et « l’éleveur doit pouvoir intervenir dans de bonnes conditions et uniquement si cela est nécessaire ». Pour cela, des cases de vêlage de 15 à 20 mètres carrés à proximité des zones de vie des vaches peuvent être bienvenues. Autre précieux conseil : « Celui de pouvoir abreuver et alimenter facilement une vache. Dans la case de vêlage, la présence d’une marche autonettoyante va gêner l’accès des vaches. Rendre accessible un abreuvoir et un râtelier peut aussi être utile ». En cas de pépin, l’aménagement d’un espace dédié aux premiers soins est conseillé pour réanimer un veau, aider à la prise de colostrum ou encore maintenir le contact avec la mère.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1438, du 14 décembre 2017, en page 14.