Les écoles publiques d’Aurillac conservent la semaine de quatre jours
Les conseils d’écoles (où sont représentés les parents, le corps enseignant, les délégués de l’Éducation nationale et les représentants de la municipalité) se sont prononcés.

Ce n’est pas le résultat qu’elle espérait. La démocratie locale que la municipalité d’Aurillac a instauré en ouvrant le débat sur le rythme scolaire a décidé d’une semaine de quatre jours travaillés et du mercredi libéré. Un choix formulé par les enseignants et les parents d’élèves, lors de votes qui se sont tenus entre le 25 mai et le 2 juin.
En connaissance de cause
“Mais contrairement à l’an dernier, les conditions du débat étaient réunies, en toute transparence et en connaissance de cause”, souligne le maire, Alain Calmette. Une grande réunion d’information s’était tenue le 28 avril au centre des congrès ; une autre avec les directeurs d’écoles avait suivi ; les conseils des 13 écoles publiques d’Aurillac ont ensuite délibéré dans chacun des établissements. L’organisation de l’accueil hors temps scolaire, notamment celui du mercredi matin, sera calquée sur ce qui était déjà en place cette année. Il reste cependant à rendre la formule plus attractive, puisque seulement 120 enfants sur un potentiel de 2 000 élèves en ont profité. Claudine Fley, adjointe en charge de l’éducation promet d’y travailler, pour éviter que les jeunes Aurillacois ne restent collés devant le téléviseur toute une matinée...
Organisation pérenne
Les raisons du choix de la semaine de quatre jours s’expliquent aussi par des habitudes désormais prises quant à la garde des enfants, voire l’aménagement des horaires professionnels des parents qui ne peuvent changer régulièrement d’organisation. À cet égard, le maire rappelle que le rythme scolaire adopté vaut pour septembre, mais aussi pour les années à venir. L’engagement est pluriannuel. Jusqu’à la fin du mandat peut-on supposer. Les 24 heures hebdomadaires de cours seront ainsi réparties : de 8 h 30 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30, les lundi, mardi, jeudi et vendredi. En revanche, les heures de soutien seront programmées dans des créneaux choisis par les conseils des maîtres internes aux écoles et pourront donc être différents d’un établissement scolaire à l’autre.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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