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Les cas grippaux demeurent bénins, mais la contagion rapide inquiète

Les pharmacies du département ont reçu des masques anti-projection en nombre pour palier les conséquences d’une pandémie encore hypothétique.

“Contagieux, mais peu pathogène”, le virus mobilise néanmoins les professionnels de santé et les services de l’État.
“Contagieux, mais peu pathogène”, le virus mobilise néanmoins les professionnels de santé et les services de l’État.
© R. S.-A.

Le préfet du Cantal en convient : “La maladie est peu virulente”. Paul Mourier parle même de “cas grippaux bénins”. Alors, en fait-on trop autour de la grippe A ? Le représentant de l’état répond d’une formule : “Qui peut le plus, peut le moins”. De fait, 180 000 masques antiprojection et 360 000 masques chirurgicaux ont été commandés pour le seul département du Cantal. Parallèlement, un plan d’organisation collectif a été élaboré pour le maintien des services publics en cas de pandémie importante. Ce Plan de continuité d’activité (PCA) est également relayé par les collectivités territoriales et les entreprises privées (voir ci-dessous). Le PCA est élaboré sur l’hypothèse d’un taux moyen d’absentéisme de 15 % pendant dix à douze semaines, avec un pic d’un tiers de la population touchée durant les trois semaines de virulence la plus élevée de la maladie.

Prêts à faire face
D’ores et déjà, le secrétariat général à la Défense tient à un état de préparation maximum pour répondre à toute situation. “Même si aujourd’hui ce n’est pas le cas”, martelle encore Paul Mourier. En début de semaine, les services de l’état dans le département faisaient le point sur ce dossier. Jusqu’à présent, la stratégie nationale consistait à isoler les cas avérés afin de retarder la propagation du virus. Compte-tenu des nouveaux éléments médicaux, les patients sont reçus directement dans les cabinets des médecins généralistes. Toujours pour limiter la contagion, ceux-ci souhaitent que les symptômes de la grippe soient communiqués dès le rendez-vous pris par téléphone, soit pour se déplacer directement chez le patient, soit pour grouper les visites des personnes atteintes du virus en fin de journée. Le médecin de famille détermine la gravité de la pathologie. “Souvent, le paracétamol suffit”, avoue Serge Rocagel, représentant l’ordre des médecins. “En cas de fièvre persistante, un antibiotique. à tous on distribue des masques pour protéger l’entourage du patient. Seulement si le cas est plus grave, une visite à l’hôpital s’impose”. Le docteur Laurent Caumon, du centre hospitalier d’Aurillac, estime que dans le département, entre deux et trois affaires sont suivies par jour. Le Samu ne suspectant que deux cas maximum par semaine. Quant à l’utilisation du fameux “Tamiflu”, elle est loin d’être systématique, afin d’éviter de créer une résistance virale au traitement.

Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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