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Les aides couplées doivent soutenir les productions et les territoires fragiles
À la veille du conseil supérieur d’orientation (CSO) il ne faudrait pas que la volonté du gouvernement vacille !
Au sommet de l’élevage, le président de la République n’avait pourtant pas laissé de place à l’ambiguïté. Premièrement, de manière précise et argumentée, François Hollande a indiqué «que le budget des aides animales actuellement couplées sera […] maintenu». Deuxièmement, il s’est appuyé sur un cadre européen clair : les aides couplées sont destinées à soutenir les productions fragiles et les territoires fragiles et non à encourager les filières de certains territoires à gagner en compétitivité au détriment des autres. Moralité, si les choix de la France, au niveau des aides couplées contribuent à déménager certaines productions de certains territoires, nous saurons rappeler, à notre manière, que le gouvernement s’écarte de l’objectif présidentiel. Par exemple, il y a péril à ne pas aider suffisamment une production laitière pour les zones difficiles. L’ensemble de la filière élevage, y compris allaitante, s’en verrait sérieusement déstabilisé. Nous appelons donc tous les acteurs du massif central et en particulier nos élus à se mobiliser à nos côtés de manière urgente, et à veiller au respect de la parole du président de la République pour garantir l’équilibre entre toutes les productions sur notre territoire.
À lire dans le Réveil Lozère N°1236 du jeudi 5 décembre 2013, page 7.