Les agriculteurs français et irlandais attachés à la position de l’UE
L’IFA (Irish Farmers association) et la FNSEA se sont rencontrées le 11 mars pour échanger sur le sujet brûlant du Brexit, réaffirmant leur volonté d’un accord ayant le plus faible impact possible sur les agriculteurs.
« Comme les Irlandais, nous partageons de très grosses inquiétudes quant aux conséquences du Brexit pour les agriculteurs irlandais, français, et européens, mais aussi pour les consommateurs », explique Christiane Lambert, présidente de la FNSEA. Accompagnée d’Henri Brichart, vice-président du Copa, et d’Arnold Puech d’Alissac, membre du bureau de la FNSEA en charge du dossier sur le Brexit, Christiane Lambert a en effet rencontré le 11 mars, à Dublin, l’IFA, le syndicat des agriculteurs irlandais. « 30 % de l’alimentation au Royaume-Uni est importée d’Europe », poursuit la présidente de la FNSEA. En cas d’absence d’accord, « le premier secteur impacté, en France, serait la viticulture, qui réalise avec le Royaume-Uni un solde positif de 1,3 milliard d’euros », ajoute-t-elle. Les produits laitiers (800 millions d’euros de solde commercial positif), les fruits et légumes, et les céréales seraient également des secteurs très touchés. C’est pourquoi « nous souhaitons vraiment un vote sur la négociation, et non pas une sortie brutale », explique Christiane Lambert. « Ce hard-Brexit serait un accord perdant-perdant », ajoute Arnold Puech d’Alissac.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1502, du 21 mars 2019, en page 10.