Les agriculteurs du pays de Salers ne veulent pas payer la taxe
Les agriculteurs refusent de payer une nouvelle redevance déchets professionnels qu’ils jugent injustifiée. Le président de la communauté de communes donne son point de vue.
Les FDSEA, Jeunes agriculteurs et GVA-Chambre d’agriculture du territoire du pays de Salers appellent les agriculteurs du territoire à ne pas payer la redevance déchets professionnels agricoles mise en place par la communauté de communes du pays de Salers : fixée à 40 euros par an, elle concerne tous les agriculteurs du territoire qui disposent de plus de 21 hectares. Ils viennent de recevoir le premier appel de cette nouvelle taxe.
“Une redevance injustifiée”
“Depuis quelques années, la profession agricole a pris l’initiative d’organiser des opérations de collecte et de triage des plastiques agricoles. Organisées par les GVA, ces opérations permettent le stockage et le triage préalable des plastiques en ferme, puis l’acheminement des déchets”, expliquent les délégations cantonales FDSEA et JA de Pleaux, Salers et Saint-Cernin, mais aussi les GVA de Mauriac, Pleaux, Salers et Saint-Cernin. En faisant valoir que “les agriculteurs se sont ainsi mobilisés pour transporter les déchets par leurs propres moyens”. C’est pourquoi ils jugent la nouvelle redevance mise en place par le pays de Salers injustifiée, et appellent les agriculteurs “à ne pas la payer et à adresser une demande d’exonération à leur mairie”. Ils ont par ailleurs adressé un courrier au président de la communauté de communes pour l’en avertir.
“Un effet démobilisateur”
Le principe de cette redevance avait été voté par la communauté de communes du pays de Salers en avril 2006, à une très courte majorité (16 pour, 14 contre, 8 abstentions). “Je regrette l’effet démobilisateur de cette mesure”, commente Bruno Faure, président de la communauté de communes, qui ne cache pas qu’il faisait partie de ceux qui étaient hostiles à cette taxe. Il constate que, l’année dernière, la collecte de plastiques agricoles organisée par les agriculteurs avait permis de récupérer 17 tonnes de déchets, dont 14 ont été recyclés. Si les volumes collectés ont explosé cette année (54 tonnes), seulement 7 ont pu être recyclés du fait de l’absence de tri à la source. “On voit donc bien que la mise en place de cette redevance s’est accompagnée d’une démobilisation sur le tri”, fait-il remarquer. Or, la communauté de communes doit supporter le coût de l’enfouissement des déchets non recyclables. Les opposants à cette redevance font valoir qu’elle ne correspond à aucun nouveau service et à une quantité infime de déchets puisqu’elle ne concerne pas les filières d’élimination organisées, à savoir les principaux déchets d’exploitation que sont les plastiques, les bidons de produits phytosanitaires, les pneus, les huiles...
“Une redevance injustifiée”
“Depuis quelques années, la profession agricole a pris l’initiative d’organiser des opérations de collecte et de triage des plastiques agricoles. Organisées par les GVA, ces opérations permettent le stockage et le triage préalable des plastiques en ferme, puis l’acheminement des déchets”, expliquent les délégations cantonales FDSEA et JA de Pleaux, Salers et Saint-Cernin, mais aussi les GVA de Mauriac, Pleaux, Salers et Saint-Cernin. En faisant valoir que “les agriculteurs se sont ainsi mobilisés pour transporter les déchets par leurs propres moyens”. C’est pourquoi ils jugent la nouvelle redevance mise en place par le pays de Salers injustifiée, et appellent les agriculteurs “à ne pas la payer et à adresser une demande d’exonération à leur mairie”. Ils ont par ailleurs adressé un courrier au président de la communauté de communes pour l’en avertir.
“Un effet démobilisateur”
Le principe de cette redevance avait été voté par la communauté de communes du pays de Salers en avril 2006, à une très courte majorité (16 pour, 14 contre, 8 abstentions). “Je regrette l’effet démobilisateur de cette mesure”, commente Bruno Faure, président de la communauté de communes, qui ne cache pas qu’il faisait partie de ceux qui étaient hostiles à cette taxe. Il constate que, l’année dernière, la collecte de plastiques agricoles organisée par les agriculteurs avait permis de récupérer 17 tonnes de déchets, dont 14 ont été recyclés. Si les volumes collectés ont explosé cette année (54 tonnes), seulement 7 ont pu être recyclés du fait de l’absence de tri à la source. “On voit donc bien que la mise en place de cette redevance s’est accompagnée d’une démobilisation sur le tri”, fait-il remarquer. Or, la communauté de communes doit supporter le coût de l’enfouissement des déchets non recyclables. Les opposants à cette redevance font valoir qu’elle ne correspond à aucun nouveau service et à une quantité infime de déchets puisqu’elle ne concerne pas les filières d’élimination organisées, à savoir les principaux déchets d’exploitation que sont les plastiques, les bidons de produits phytosanitaires, les pneus, les huiles...