L’élevage : leur projet, leur boussole
Quelles sont les aspirations des jeunes cantaliens en 2017 ? La passion de l’agriculture chevillée au corps, Louis, Céline, Bastien, Jérôme, Pierre, Cyril… ont foi…en eux.
Ils ont vu leurs parents galérés, enchaînés les années difficiles ponctuées de maigres récoltes, tomber huit fois, se relever dix…Les soirées de Noël dans l’étable a assisté à la naissance d’un veau, il y en a eu plus d’une. Ces vêlages de la nativité, valaient pour eux tous les cadeaux du monde. Des étoiles encore plein les yeux, Céline se souvient avec émotion de ces petits moments de communion volés au destin. C’est la somme de ces instants passés aux côtés des bêtes, qui a forgé son envie de devenir éleveur, malgré les difficultés, malgré l’intensité d’un travail que d’aucun compare à un sacerdoce. Tout comme Céline, Jérôme, Bastien, Pierre, Cyril et les autres, ont su un beau jour qu’ils marcheraient dans les pas de leurs parents. Par devoir et souci de la transmission, peut-être un peu, par passion, résolument. Tous suivent un cursus agricole au lycée Louis-Pasteur de Saint-Flour dans le Cantal, avec la ferme intention de s’installer en agriculture « sans tarder ».
Devenir éleveur, leur cap
Et derrière leur candeur et leur enthousiasme juvénile, ils sont impressionnants de maturité, bien au fait des embûches qui les attendent. « Si on veut construire un bâtiment, il faut faire des tas d’études, remplir des quantités astronomiques de papiers…pour au final, pas être sûr d’être soutenu », affirme Bastien.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1406, du 20 avril 2017, en page 7.