L’éclairage des bâtiments d’élevage
Dans un bâtiment d’élevage, un éclairage défaillant ou mal conçu peut avoir des répercussions sur les conditions de travail des éleveurs et sur les résultats techniques du troupeau.
Dans un bâtiment, l’éclairage naturel ne peut suffire, il doit impérativement être complété par un éclairage artificiel, l’idée étant d’obtenir un niveau d’éclairage et une répartition de celui-ci adaptés à l’usage qu’il doit satisfaire, sans provoquer d’éblouissement. L’éclairage artificiel peut répondre à des besoins d’activité, de confort, de sécurité ou d’ambiance. Il peut être classé en trois catégories. Un éclairage général est relativement uniforme, procuré notamment par des plafonniers éclairant chacun un large secteur ; un éclairage localisé : le niveau d’éclairement est optimisé au-dessus d’une zone précise (zone de travail ou d’intervention sur les animaux), l’utilisateur ayant la possibilité d’adapter l’éclairage de son poste à ses besoins ; un éclairage général et localisé alliant les deux options précédentes, en associant un éclairage général pouvant être réduit à des sources lumineuses ponctuelles éclairant les zones demandant un niveau d’éclairement plus fort. Dans les bâtiments de grande longueur ou dans les locaux larges et ne comportant pas ou peu d’éclairage naturel sur une des façades, des circuits différents de luminaires doivent être organisés selon qu’ils sont situés à proximité des surfaces éclairantes ou plus éloignés de celles-ci de manière à ce qu’ils puissent être commandés de manière distincte.
Usages et dimensionnements
L’éclairage artificiel en bâtiment d’élevage permet de répondre aux besoins de travailler dans de bonnes conditions dès la nuit tombée, tout en permettant la surveillance du troupeau. L’augmentation des niveaux de luminosité dans le bâtiment peut faire partie des stratégies de conduite du troupeau pour améliorer le confort, la production ou encore la fertilité et la santé des animaux. Il faut aussi réfléchir à la disposition des luminaires. Le croisement des faisceaux est un facteur d’uniformité d’éclairement. Il est à considérer en fonction de la hauteur des luminaires dans le bâtiment. La répartition des luminaires est aussi dictée par l’emplacement des postes de travail. Il faut veiller par exemple à ne pas installer un luminaire dans l’axe du lactoduc en salle de traite. LED, lampe fluo compacte, tube fluorescent, etc., chaque type de lampe a des propriétés spécifiques, une efficacité, une longévité et un entretien particulier ainsi qu’un coût d’achat et d’utilisation variable. Pour bien choisir les ampoules, se fier au flux lumineux exprimé en lumen (lm). L’efficacité lumineuse s’exprime en lumen par watt. Plus ce chiffre est grand, plus la lampe émet de la lumière pour une même consommation électrique.
La suite dans le Réveil Lozère, page 9, édition du 15 décembre 2016, numéro 1388.