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Rugby
Le Stade aurillacois peut être fier, encore bravo et merci

Défaits à Brive, les Aurillacois auront tenu près d’une heure avant que le banc corrézien passe à la vitesse supérieure. Le Stade n’ira pas en finale, mais que la saison fût belle.

© T. M.

Bon. Ils ne seront pas allés au bout de leur rêve. Ils ne verront pas Chaban-Delmas pour y disputer la finale de Pro D2. Dimanche, les Aurillacois se sont inclinés avec les honneurs à Brive. Le 30 à 14 final est même un peu sévère. Mais peu importe le résultat. Le Stade aurillacois a bel et bien montré qu’il avait sa place dans ce carré final, qu’il fait bien partie des 20 meilleures équipes de rugby de France, qu’il est bien à sa place. Cela devait être une fête et elle a bien eu lieu. Dimanche au Stadium, entre 4 000 et 5 000 Aurillacois, Cantaliens, ont fait le petit déplacement à Brive pour supporter les Rouges et Bleus. Si seulement cette ferveur pouvait se perpétuer sur l’ensemble de la saison. Quel bonheur. Non, il faut malheureusement attendre que les Gaulois du Cantal fassent des merveilles pour que la sauce prenne.

La sauce cantalienne version Davidson-Peuchlestrade

Cette défaite là, il faut vite la digérer. Se remettre au travail pour préparer une saison 2013-2014 d’une aussi belle facture. Mais le rugby ne s’arrête pas à une simple statistique. Personne ne peut dire ce que sera le classement du Saca l’an prochain. En revanche, on peut tous apprécier celle qui vient de s’écouler. Retour douze mois en arrière : la maison stadiste vient à nouveau de se faire dépouiller de ses meilleurs éléments, notamment sa première ligne ou encore Saïd Hirèche. Et une nouvelle fois, comme depuis le retour du Stade en Pro D2, les dirigeants et le staff sortent du chapeau des noms improbables, des Français méconnus, des étrangers... Mais voilà la vraie sauce cantalienne. Celle qui lie les jeunes avec les anciens, celle qui fait que de purs inconnus, sans leur faire injure, se transcendent derrière les maîtres des fourneaux que sont Jérémy Davidson et Thierry Peuchlestrade. Une aventure qui débute le 25 août 2012 par une victoire à Dax. Derrière, on enchaîne avec Aix et Colomiers avant que Tarbes ne plombe l’élan des Aurillacois à Jean-Alric. Un mal pour un bien certainement à ce moment de la saison puisque les Aurillacois feront plier tous les cadors à domicile, mais laisseront des plumes à l’extérieur. Puis arrivent les mois de novembre et décembre pour relancer la machine. Les Aurillacois ne seront jamais classés au-delà de la septième place, mais avant la trêve des confiseurs, ils enchainent les performances pour remonter sur la deuxième marche. La suite, on la connaît. Les blessures arrivent, le doute s’installe, mais la force du collectif permettra de s’accrocher sans relâche à cette cinquième place. Alors, bravo à tous et encore merci pour tout. Vivement l’an prochain.

 

Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.

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