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Emploi
Le service de remplacement manque de bras

Le service de remplacement peine à trouver des salariés agricoles en Lozère. Pourtant, ce métier peut être une bonne première expérience en agriculture, pour un jeune qui souhaite s’installer.

© Stéphane Leitenberger

« Le service de remplacement recrute deux agents de remplacement permanents, CDI, 35h ». L’offre est déjà publiée depuis plusieurs mois, sur la page Facebook du service de remplacement. Alors que la crise affecte de nombreux secteurs, le service de remplacement créé des postes en Lozère. Il recherche de nouveaux salariés pour remplacer les agriculteurs qui tombent malades, prennent un congé maternité ou paternité, partent en vacances… Avec 400 agriculteurs adhérents, 2300 journées travaillées par an, le service de remplacement est entré dans les mœurs des exploitants agricoles du département, qui n’hésitent plus à faire appel à de la main d’œuvre extérieure. Le problème, c’est qu’en agriculture, les demandeurs d’emploi se font rares ! « Ces postes là sont assez difficiles à pourvoir. La production, cela n’attire plus vraiment. Les jeunes ont peut-être des a priori sur ces métiers. La pénibilité peut faire peur, ainsi que le fait de vivre à la campagne », estime Sylvie Meloni, déléguée régionale à l’Apecita en Languedoc-Roussillon.

Le métier de salarié agricole ne serait plus dans l’air du temps. Pour Audrey Badaroux, animatrice au service de remplacement, il offre pourtant de nombreux avantages. « Cela peut permettre à des jeunes d’acquérir de l’expérience avant de s’installer dans l’agriculture », rappelle-t-elle.

À lire dans le Réveil Lozère n°1213, du 13 juin 2013, en page 6.

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