Le réseau de Bienvenue à la ferme poursuit sa professionnalisation
Une centaine d’agriculteurs du Cantal qui ont fait le choix de diversifier leurs activités en proposant de la vente directe ou de l’hébergement adhèrent au réseau Bienvenue.
Pourquoi toujours faire de Bienvenue à la ferme une structure... touristique ? Sans doute en raison de l’activité liée aux chambres d’hôtes ou du camping à la ferme. Mais les producteurs fermiers savent bien qu’ils n’ont pas intérêt à attendre le client pour vivre. Il leur faut aussi compter sur une clientèle locale et relever les manches pour conquérir de nouveaux marchés extérieurs. Lundi à Salins, lors de l’assemblée générale de l’association, c’était un thème récurent, appuyé en cela par divers échanges d’expériences. Le tout bénéficiant de l’oreille attentive de deux avocats, invités en qualité d’intervenant au cours de cette réunion. Les uns et les autres réaffirmant que les adhérents du réseau sont d’abord et avant tout, des agriculteurs.
Plus de produits fermiers que d’hébergements
Dans le Cantal, ils sont un peu plus d’une centaine. Cinq nouvelles structures ont rejoint l’association en 2008 : quatre qui produisent à la ferme et une qui propose de l’hébergement ; très représentatif des activités de Bienvenue à la ferme dans le Cantal, où la fabrication de produits agro-alimentaires fermiers reste majoritaire (57), assez loin devant les chambres d’hôtes (25) ou le camping à la ferme (12)... Tous les agriculteurs adhérents sont répertoriés dans un catalogue, tiré cette année à 30 000 exemplaires. La plupart des opérations de promotion collective, où l’association était présente l’an dernier, seront reconduites. Il est en outre lancé l’idée d’un nouvel “événement d’envergure”. Céline Teyssedou, nouvellement recrutée par la Mission agro-alimentaire du Cantal (Maac) confirme son intérêt pour la structure avec laquelle un partenariat se poursuivra. également présent, Gérard Leymonie, président de la Maac, l’a réaffirmé. Et comme Bienvenue tient à accéder à toujours davantage de professionnalisme, des formations sont programme.
Des formations pour tous
Elles vont de l’aide à la réalisation d’un plan de maîtrise des risques sanitaires, à la mise en place d’une signalétique performante, en passant par les techniques d’abattage de volailles... Lors de l’assemblée, une adhérente a également assuré la promotion d’une formation autre que technique, mais toujours assurée par la Chambre d’agriculture : celle consacrée à la gestion du stress. Il est temps de rompre le cou à l’idée que la diversification serait une simple occupation...
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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