Le prix du lait en hausse au premier trimestre 2007
Le prix du lait renoue avec la hausse au premier trimestre 2007 après cinq années de baisse.

Enfin une bonne nouvelle pour les producteurs de lait.
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L'Union du Cantal
Pour la première fois depuis cinq ans, le prix du lait payé aux producteurs va augmenter au premier trimestre de 2007. Réuni le 11 janvier, le Comité national interprofessionnel de suivi du prix du lait s’est en effet entendu sur une recommandation à la hausse de 3,71 euros pour 1 000 litres sur les trois premiers mois de l’année 2007. Cette augmentation a été décidée en application de l’accord négocié en janvier 2006 entre les trois familles de l’interprofession (FNPL, FNCL et FNIL). Il s’appuie sur une revalorisation de 2,7 euros des indicateurs de marché, et un ajustement positif de 1 euro au titre des produits de grande consommation (PGC) écoulés sur le marché français. La Fédération nationale des producteurs de lait s’en félicite : “Cette
évolution positive marque la fin de plusieurs années de baisse de prix
liée à l’impact de la réforme de la politique laitière européenne”,
écrit-elle dans un communiqué.La fin d’une spirale de baisse
“Elle est la conséquence d’une politique professionnelle volontariste de maîtrise de la production qui a donné des effets favorables sur les marchés. Elle représente une véritable satisfaction qui nous conforte dans notre décision responsable de signature d’un accord en janvier 2006 qui traduit aujourd’hui cette amélioration des marchés”, poursuit la FNPL. “Même si on a eu longtemps l’impression de prêcher dans le désert, cette évolution montre que nous avons eu raison de continuer à nous battre sur le prix du lait”, réagissent Chantal Cor et Jean-François Navarro, présidents de la section laitière de la FDSEA et du groupe lait des JA du Cantal. En rappelant la manifestation organisée par les producteurs de lait en septembre dernier à Aurillac et les dernières actions en décembre pour faire pression sur la grande distribution. “On peut effectivement parler de fin de spirale à la baisse puisque, en l’état actuel, on s’orienterait vers une progression plus forte encore du prix du lait au deuxième trimestre”, assure Chantal Cor, en évoquant aussi les perspectives qui s’ouvrent dans le département suite à la validation des décrets AOC saint-nectaire et surtout cantal.
Rester vigilant sur l’application de l’accord
“Car on peut penser que la revalorisation du prix du lait pour laquelle nous allons nous battre dans le cadre des AOC aura un impact sur l’ensemble du lait”, dit-elle. Jean-François Navarro y croit beaucoup et appelle les producteurs à ne pas bouder leur plaisir : “Ça fait 12 ans que la filière se chamaille pour revoir le décret. Elle y est arrivée, ce n’est donc plus le moment de remettre en cause ce qui a été fait”, dit-il. En attendant, les deux syndicalistes ne cachent pas qu’ils vont maintenant être vigilants pour faire en sorte que les entreprises répercutent bien la hausse du prix du lait prévue dans l’accord national. Toujours sur le dossier laitier, Chantal Cor fait valoir que le combat syndical a permis de maintenir le système des prêts de quotas et va permettre aux producteurs de bénéficier de quotas à un prix minime dans le cadre du programme de cessation d’activité.
“Elle est la conséquence d’une politique professionnelle volontariste de maîtrise de la production qui a donné des effets favorables sur les marchés. Elle représente une véritable satisfaction qui nous conforte dans notre décision responsable de signature d’un accord en janvier 2006 qui traduit aujourd’hui cette amélioration des marchés”, poursuit la FNPL. “Même si on a eu longtemps l’impression de prêcher dans le désert, cette évolution montre que nous avons eu raison de continuer à nous battre sur le prix du lait”, réagissent Chantal Cor et Jean-François Navarro, présidents de la section laitière de la FDSEA et du groupe lait des JA du Cantal. En rappelant la manifestation organisée par les producteurs de lait en septembre dernier à Aurillac et les dernières actions en décembre pour faire pression sur la grande distribution. “On peut effectivement parler de fin de spirale à la baisse puisque, en l’état actuel, on s’orienterait vers une progression plus forte encore du prix du lait au deuxième trimestre”, assure Chantal Cor, en évoquant aussi les perspectives qui s’ouvrent dans le département suite à la validation des décrets AOC saint-nectaire et surtout cantal.
Rester vigilant sur l’application de l’accord
“Car on peut penser que la revalorisation du prix du lait pour laquelle nous allons nous battre dans le cadre des AOC aura un impact sur l’ensemble du lait”, dit-elle. Jean-François Navarro y croit beaucoup et appelle les producteurs à ne pas bouder leur plaisir : “Ça fait 12 ans que la filière se chamaille pour revoir le décret. Elle y est arrivée, ce n’est donc plus le moment de remettre en cause ce qui a été fait”, dit-il. En attendant, les deux syndicalistes ne cachent pas qu’ils vont maintenant être vigilants pour faire en sorte que les entreprises répercutent bien la hausse du prix du lait prévue dans l’accord national. Toujours sur le dossier laitier, Chantal Cor fait valoir que le combat syndical a permis de maintenir le système des prêts de quotas et va permettre aux producteurs de bénéficier de quotas à un prix minime dans le cadre du programme de cessation d’activité.