Le préfet se veut rassurant à la foire d’Allanche
Pour son premier déplacement officiel à Allanche, le préfet du Cantal a souhaité aller à la rencontre des éleveurs.
Le préfet Delage (en compagnie d'Alain Marleix) s’est longuement entretenu avec les éleveurs.
©
B. P.
Invité par le maire, André Papon, le préfet du Cantal effectuait, jeudi 16 août, sa première visite officielle à Allanche. Cette date lui a permis en particulier de découvrir la foire, la première de la saison dans la “capitale” du Cézallier cantalien. La prochaine aura lieu le 7 septembre. Le centre-ville était très animé avec de nombreux stands et une foule importante d’autochtones et de touristes.
Le représentant de l’Etat s’est rendu dès son arrivée sur le champ de foire à la rencontre des éleveurs, avec à ses côtés et pour guide, Alain Marleix, secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens combattants.
“Les indicateurs sont au vert”
Ce marché aux bestiaux s’est soldé par un très bon apport d’animaux de la part des agriculteurs du secteur et la présence de plusieurs acheteurs. Le contexte actuel du commerce de la viande est bon, et cela s’est ressenti sur les prix, compris entre 14 francs le kilo et 16 francs pour certains animaux bien préparés. Tout est quasiment parti.
Malgré cela, les éleveurs laissent poindre leur inquiétude. Au fil des rencontres, Jean-François Delage a tenté de les rassurer sur les perspectives économiques du secteur, pris actuellement entre concentrations des grands opérateurs et baisse de la production. “Je veux dire aux éleveurs cantaliens de rester confiants, a insisté le préfet. Les indicateurs sont au vert pour que les prix du lait et de la viande repartent à la hausse. Il leur faut être présents pour conquérir les parts de marché et ne pas les abandonner aux pays exportateurs. Pour cela, ils ont l’avantage de pourvoir apporter toutes les garanties sanitaires et de qualité”.
Les prix tirés vers le haut
La baisse du cheptel laitier a des incidences sur l’offre laitière, mais également sur la viande, puisque les vaches de réformes constituent l’essentiel de la viande bœuf en France. Cette situation devrait donc profiter au système allaitant du Massif central et cantalien en particulier, et tirer les prix vers le haut.
MM. Delage et Marleix ont évoqué également avec leurs interlocuteurs le plan “bâtiment”, très important dans le Cantal pour la modernisation des exploitations. Après cette rencontre, le maire a conduit ses hôtes à la rencontre de sa commune.
Le représentant de l’Etat s’est rendu dès son arrivée sur le champ de foire à la rencontre des éleveurs, avec à ses côtés et pour guide, Alain Marleix, secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens combattants.
“Les indicateurs sont au vert”
Ce marché aux bestiaux s’est soldé par un très bon apport d’animaux de la part des agriculteurs du secteur et la présence de plusieurs acheteurs. Le contexte actuel du commerce de la viande est bon, et cela s’est ressenti sur les prix, compris entre 14 francs le kilo et 16 francs pour certains animaux bien préparés. Tout est quasiment parti.
Malgré cela, les éleveurs laissent poindre leur inquiétude. Au fil des rencontres, Jean-François Delage a tenté de les rassurer sur les perspectives économiques du secteur, pris actuellement entre concentrations des grands opérateurs et baisse de la production. “Je veux dire aux éleveurs cantaliens de rester confiants, a insisté le préfet. Les indicateurs sont au vert pour que les prix du lait et de la viande repartent à la hausse. Il leur faut être présents pour conquérir les parts de marché et ne pas les abandonner aux pays exportateurs. Pour cela, ils ont l’avantage de pourvoir apporter toutes les garanties sanitaires et de qualité”.
Les prix tirés vers le haut
La baisse du cheptel laitier a des incidences sur l’offre laitière, mais également sur la viande, puisque les vaches de réformes constituent l’essentiel de la viande bœuf en France. Cette situation devrait donc profiter au système allaitant du Massif central et cantalien en particulier, et tirer les prix vers le haut.
MM. Delage et Marleix ont évoqué également avec leurs interlocuteurs le plan “bâtiment”, très important dans le Cantal pour la modernisation des exploitations. Après cette rencontre, le maire a conduit ses hôtes à la rencontre de sa commune.