Le nombre de demandeurs d’emploi a diminué de 9,1 % en deux ans
En 2006 dans le département du Cantal, le nombre de chômeurs a encore diminué de 4,4 %, celui des offres d’emploi a progressé de 10,2 % et le nombre de salariés de 1,73 %.
L’évolution du nombre de demandeurs d’emploi par catégorie entre décembre 2005 et décembre 2006.
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L'Union du Cantal
En deux ans, entre décembre 2004 et décembre 2006, le chômage a reculé de 9,1 % dans le Cantal, soit 317 chômeurs de moins. Depuis un an, le taux de chômage a reculé de 6,6 à 5,7 % : fin 2006, le département comptait 3 253 demandeurs d’emploi dans la “catégorie 1”, soit 4,4 % en moins. Une baisse moindre qu’au niveau national (-10 %) et régional (-5,9 %), où le taux de chômage reste toutefois plus élevé (7,7 % pour l’Auvergne, 8,6 % pour l’Hexagone”). “L’année 2006 a été particulièrement faste pour la lutte contre le chômage puisque, en mai, le nom-bre de demandeurs d’emploi est passé sous la barre des 3 000 personnes (2 723 en juin), ce qui n’était pas arrivé depuis plus de 15 ans”, relève Christian Poudéroux, directeur de la DDTEFP.
Les offres d’emploi en hausse
Ces chiffres, il les met en regard avec la progression de 10,2 % des offres d’emploi sur un an, tous types de contrats confondus. En faisant remarquer que 628 contrats d’apprentissage ont été signés l’année dernière (contre 583 en 2005). “Le Cantal se distingue aussi pour sa réussite dans la mise en œuvre du plan de cohésion sociale”, note le directeur du travail : il a en effet atteint 111 % de ses objectifs. Les femmes et les titulaires de minima sociaux, Rmistes en particulier, en ont été les principaux bénéficiaires. Signe de la dynamique du marché du travail, tous secteurs confondus, le nombre de déclarations uniques d’embauche a progressé de 5,2 % sur un an. Et le nombre de salariés a évolué de 1,73 % (soit +456 emplois) pour s’établir à 26 861 fin 2006. Mieux qu’en région (+0,53 %) et qu’en France (+1,31 %), les arrondissements de Saint-Flour et de Mauriac étant les deux qui ont le plus progressé en pourcentage en Auvergne.
Plus de jeunes, de femmes, moins de chômeurs de longue durée
Avec ses petits chiffres, le chômage cantalien se caractérise par une plus forte proportion de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans (777, soit 23,9 % du total contre 22,3 % en région et 20,1 % au plan national) et un pourcentage plus élevé de femmes (1 720, soit 52,9 % contre 50,9 % en Auvergne, 48,2 % en France). Par contre, le nombre de chômeurs de longue durée reste faible (640, soit 19,7 % contre 28,7 % en région, 29,6 % au niveau national). Toutes les catégories profitent de l’embellie constatée en 2006, exceptée celle des 50 ans et plus (10 demandeurs d’emploi en plus sur un an).
Les offres d’emploi en hausse
Ces chiffres, il les met en regard avec la progression de 10,2 % des offres d’emploi sur un an, tous types de contrats confondus. En faisant remarquer que 628 contrats d’apprentissage ont été signés l’année dernière (contre 583 en 2005). “Le Cantal se distingue aussi pour sa réussite dans la mise en œuvre du plan de cohésion sociale”, note le directeur du travail : il a en effet atteint 111 % de ses objectifs. Les femmes et les titulaires de minima sociaux, Rmistes en particulier, en ont été les principaux bénéficiaires. Signe de la dynamique du marché du travail, tous secteurs confondus, le nombre de déclarations uniques d’embauche a progressé de 5,2 % sur un an. Et le nombre de salariés a évolué de 1,73 % (soit +456 emplois) pour s’établir à 26 861 fin 2006. Mieux qu’en région (+0,53 %) et qu’en France (+1,31 %), les arrondissements de Saint-Flour et de Mauriac étant les deux qui ont le plus progressé en pourcentage en Auvergne.
Plus de jeunes, de femmes, moins de chômeurs de longue durée
Avec ses petits chiffres, le chômage cantalien se caractérise par une plus forte proportion de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans (777, soit 23,9 % du total contre 22,3 % en région et 20,1 % au plan national) et un pourcentage plus élevé de femmes (1 720, soit 52,9 % contre 50,9 % en Auvergne, 48,2 % en France). Par contre, le nombre de chômeurs de longue durée reste faible (640, soit 19,7 % contre 28,7 % en région, 29,6 % au niveau national). Toutes les catégories profitent de l’embellie constatée en 2006, exceptée celle des 50 ans et plus (10 demandeurs d’emploi en plus sur un an).