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Le Gaec Pic piqué de Bleu d’Auvergne

 Alors que l’AOP Bleu d’Auvergne vient d’ajouter un huitième producteur, le Gaec Sudre dans le Puy-de-Dôme, c’est l’occasion de revenir avec le Gaec Pic, seul producteur lozérien de Bleu d’Auvergne sur cette production particulière.

 Alors que l’AOP Bleu d’Auvergne vient d’ajouter un huitième producteur, le Gaec Sudre dans le Puy-de-Dôme, c’est l’occasion de revenir avec le Gaec Pic, seul producteur lozérien de Bleu d’Auvergne sur cette production particulière.
 Alors que l’AOP Bleu d’Auvergne vient d’ajouter un huitième producteur, le Gaec Sudre dans le Puy-de-Dôme, c’est l’occasion de revenir avec le Gaec Pic, seul producteur lozérien de Bleu d’Auvergne sur cette production particulière.
© Marion Ghibaudo

Le Gaec Pic, tenu par les frères Daniel et Christian Pic et Sonia Monteil, a amené la première Abondance lozérienne, Hautesse, au Salon de l’Agriculture 2020. Un exploit que le département n’avait pas réalisé depuis près de 30 ans. Il aura fallu près de dix ans aux associés pour amener leur cheptel, composé d’Abondances et de Montbéliardes, au point où ils le souhaitaient. « À force de faire des boulettes et des essais, on y est arrivé », rigole Daniel Pic. « Notre volonté est de maîtriser la quasi-totalité de la production de la ferme », affirment tranquillement les éleveurs. Un pari qu’ils sont en passe de réussir. Et ce n’est pas terminé, promettent les deux frères, pour qui 2020 a été une année faste. En plus de cette mise en lumière au début de l’année, Christian Pic a suivi une formation en insémination, « pour pouvoir le faire nous-même, et optimiser les meilleures périodes », détaille l’éleveur. Quant à la génétique, le dynamique duo continue de travailler dessus pour améliorer encore leur cheptel : « nous aimerions arriver à homogénéiser le troupeau », décrivent les éleveurs.« Notre autre cheval de bataille du moment, c’est l’alimentation du troupeau », note Daniel Pic. Après de nombreux essais, ils ont opté pour des prairies artificielles, avec un mélange suisse (NDLR une association de graminées et de légumineuses contenant en moyenne cinq à dix espèces), et dont ils louent la qualité et l’appétence. « L’herbe, c’est la base », explique Daniel Pic. Une autre opération qu’ils ont menée à bien, puisque 2020 marque leur première année en autonomie fourragère. « On est arrivé à ce qu’on voulait, avec un coût de production maîtrisé », se satisfait l’éleveur.Une autonomie fourragère qui est aussi passée par une amélioration du foncier, eux qui possèdent 250 hectares, dont les parcelles les plus éloignées sont à 8 kilomètres de l’exploitation. « La ferme s’est agrandie au fur et à mesure ; en 2019, un voisin nous a vendu des terres parce qu’il partait à la retraite, explique Christian Pic. En 2020 nous sommes équipés ».Enfin, corollaire de ces améliorations, les éleveurs ont décidé de remplacer les tourteaux de soja, dans l’alimentation de leur troupeau, par des tourteaux de colza. « C’est notre contrôleur laitier, Franck Villevieille, qui nous en a parlé », décrit Daniel Pic. Après avoir mené leurs recherches, et écouté leur contrôleur laitier, les deux frères ont décidé de faire la bascule… Il y a moins d’un mois. « C’est moins cher, et français donc considéré comme sans OGM », énumèrent les associés, qui se disent satisfaits de ce changement. La seule différence qu’ils pointent se trouve au niveau de la quantité distribuée dans les rations, qui a légèrement augmenté pour compenser la moindre teneur en azote.

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