Aller au contenu principal

Le Gaec Boiral : conversion au bio en douceur

Un prix Talent au salon Tech&Bio 2019, une conversion bio en bonne voie et une commercialisation bio depuis 2018, le Gaec Boiral n’en finit plus de se réinventer avec succès. Ce Gaec, mené par André Boiral, est d’abord une histoire familiale spécialisée dans le lait de brebis.

© Marion Ghibaudo

Le Gaec Boiral, récompensé d’un prix talent au salon Tech&Bio en septembre 2019, est en conversion bio depuis 2016. Avec les 15 autres agriculteurs français qui ont reçu le même prix, ils représentent « des agriculteurs qui se démarquent par leur savoir-faire, leurs résultats technico-économiques et socio-environnementaux » selon les organisateurs. Sur le causse de Sauveterre, à Sainte-Énimie, les brebis du Gaec Boiral paissent tranquillement sur ces étendues balayées par le vent. Entretien avec André Boiral à propos de la production bio chez les caprins.
Le Gaec Boiral raconte une histoire de famille. André Boiral, sa femme Chantal, les deux fils Dorian et Yanis Boiral et Jean-Claude Passebois forment ce groupement qui débute en 1987. 630 brebis en filière bio, 40 vaches à viande de race Aubrac depuis peu, 550 hectares, le Gaec Boiral est bien implanté dans le paysage lozérien. « En 1987, sur la ferme familiale de mes parents, il y avait 180 brebis laitières sur une exploitation de 190 hectares », explique André Boiral.
« Pour passer en bio, on a pris des risques, parce qu’on ne savait pas si on arriverait à être autonome », notamment pour le fourrage, résume André Boiral. « En lait, on est à peu près à 35 % de revalorisation par rapport au conventionnel », remarque l’agriculteur. Un choix rentable qui les conforte dans leur idée.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1531, du 24 octobre 2019, en page 4.

Les plus lus

Gaec du Meyniel : du foin à l'abri par tous les temps

Cave d’affinage, séchage en grange... au Gaec du Meyniel à Crandelles, on a investi pour la qualité des fourrages, du lait et…

Trois hommes se tiennent debout
Passe de trois à la tête du RCAV

Jean-Vincent Gauzentes a souhaité s’entourer de deux coprésidents, Philippe Roques et Alexandre Vermeersch, pour structurer…

Groupe devant un nouveau aprc de contention
De l’eau à La Béliche ? Chiche !

Un collectif d’éleveurs a monté l’association d’estive de La Béliche, à Anglards-de-Salers, pour prétendre à des aides pour…

Vaches aubrac dans un pâturage de montagne
Le charbon refait parler de lui dans le Cantal

La préfecture du Cantal a confirmé un cas de fièvre charbonneuse sur une estive du Nord-Cantal tandis que sur la Margeride, c’…

Yoann Liaboeuf devant les deux robots de cette exploitation familiale.
"S'il n'y a plus de robot de traite, il n'y a plus de vaches sur la ferme !"

Au Gaec de l'Estrade, on n'hésite pas à faire appel aux nouvelles technologies pour limiter les astreintes quotidiennes des…

Les terres d'estives cantaliennes sont elles en danger ?

Propriétés rurales privées -  Une rave-party du côté de Clavières et un “squat” non autorisé au Fau... les terres…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière